L’Iran et Venezuela, main dans la main pour lutter contre l’égoïsme et l’arrogance de l’impérialisme.
Les menaces américaines n’ont pas réussi à ternir la rencontre vénézuelo-iranienne tant attendu et lundi, c’est en grande pompe, avec les honneurs militaires que le président vénézuélien a reçu son homologue et « frère » iranien.
Dans la cours du palais présidentiel de Miraflores, Chavez, retransmis en direct à la ttélévision et à la radio, annonce d’ores et déjà la couleur :
"Il y a la volonté de continuer à travailler ensemble (...) pour freiner la folie impérialiste" qui prétend "contrôler la planète » déclare-t-il au côté de son « frère » iranien qui renchérit : "Aujourd'hui, le peuple vénézuélien et le peuple iranien sont sur le chemin de la lutte contre l'égoïsme et l'arrogance de l'impérialisme".
A l'issue de la rencontre, Chavez a assuré le président iranien de sa "solidarité" et s’est aussi arrêté sur l’expulsion de son consul à Miami, expulsion qu’il juge "injuste et arbitraire" du consul du Venezuela à Miami (Etats-Unis). Et de lancer qu’ « il s'agit simplement d'un nouveau geste (...) d'une puissance impérialiste Ridicule».
Arrivé dimanche à Caracas, première étape de cette tournée de cinq jours, le président iranien Ahmadinejad doit également se rendre au Nicaragua, à Cuba puis en Equateur, pays réputés hostiles aux Etats-Unis.
Il est accompagné dans son périple par une importante délégation ministérielle: Ali Akbar Salehi (Affaires étrangères), Shamseddine Hosseini (Economie), Mehdi Ghazanfari (Industrie, commerce et mines) et Majid Namjou (Energie).
Ahmadinejad avait annoncé à son départ qu'il allait inaugurer plusieurs projets et signer de nouveaux contrats avec chacun des pays figurant au programme de sa tournée.