Constat : chaque fois que les sanctions contre l’Iran trébuchent, les médias parlent d’une frappe israélienne que les Occidentaux tentent d’empêcher, en décidant davantage de sanctions, qui a leur tour demeurent insuffisantes
Constat : chaque fois que les sanctions contre l’Iran trébuchent, il est question dans les médias d'une frappe militaire israélienne imminente, que les Occidentaux tentent d’empêcher, en décidant davantage de sanctions, qui a leur tour demeurent insuffisantes.
Selon le Wall Street Journal, les Etats-Unis ont mis en garde l’entité sioniste d’effectuer une opération militaire contre l’Iran.
Les dirigeants militaires américains seraient particulièrement inquiétés qu’Israël ne soit en passe de mettre au point une opération militaire contre l’Iran, en dépit de leurs avertissements.
Le journal qui appartient au magnat des médias, américain pro israélien Rupert Murdoch (dont un journal a des démêlés avec la justice en Grande Bretagne) affirme que les Américains ont intensifié ces derniers temps leurs plans d’urgence pour protéger leurs installations dans la région.
Aussi bien le président Barak Obama que son secrétaire d’état à la guerre Léon Panetta ont envoyé des messages à la direction israélienne la mettant en garde contre les séquelles graves de cette attaque, indique le journal.
Certains responsables américains ont insisté pour obtenir des garanties des responsables israéliens qu’une telle frappe est exclue. En vain, signale le Haaretz, lequel révèle que Panetta qui était en visite en Israël depuis deux mois n’a pu recevoir d’engagement dans ce sens ni de Netanyahou ni de Barak. Le chef d’état-major des armées américaines le général Martin E. Dempsey qui sera en Israël jeudi prochain devrait à son tour mettre du sien.
Ces mises en garde interviennent au moment où il est question d’une déception israélienne des "hésitations" de l’administration américaine sur un durcissement des sanctions contre l'Iran.
Cette déception a été exprimée dimanche par le ministre israélien des Affaires stratégiques, Moshé Yaalon. Ce dernier était chef d’état-major lorsqu’Israël a essuyé une défaite militaire cuisante face au Liban, durant la guerre des 33 jours en 2006.
"La France et la Grande-Bretagne comprennent qu'il faut durcir les sanctions, en particulier contre la Banque centrale iranienne, le Sénat américain est aussi pour, mais le gouvernement américain hésite il craint une hausse du prix du pétrole dans une année électorale", a expliqué Yaalon, qui est aussi le suppléant du Premier ministre Benjamin Netanyahu, à la radio publique.
"De ce point de vue, c'est une déception", a-t-il affirmé.
Interrogé selon l'AFP sur la possibilité d'une action militaire israélienne contre l'Iran, Yaalon, a estimé que l'option militaire ne devait intervenir qu'en dernier ressort.
"Israël doit être prêt à se défendre. J'espère que l'on n'en arrivera pas là", a-t-il dit.
Les Israéliens demandent en particulier un durcissement des sanctions contre la Banque centrale iranienne et les exportations iraniennes de pétrole.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré, dans un rapport publié à la mi-novembre, que Téhéran a travaillé à la fabrication d'une arme nucléaire. Mais l’agence n’a pas présenté les indices qu’elle entre les mains qui prouvent ce jugement, malgré les demandes russe et chinoise. En 2007, sept services de renseignements américains ont conclu que l’Iran a renoncé à la fabrication d’une arme nucléaire depuis 2003. Alors que des informations suppléées par des politiciens, des médias et des centres d’étude martelaient que Téhéran était sur le point d’en fabriquer.
L'entité sioniste qui possède pas moins de 200 têtes atomiques et suit la politique d'ambiguité nucléaire refuse l'accès des organisations internationales à ses sites nucléaires sans être inquiétés.