Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a fermement réagi aux propos du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon lors de sa visite au Liban.
Dans son dernier discours prononcé à l’occasion du quarantième jour du martyre de l’imam Hussein, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a fermement réagi aux propos du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki Moon, qui a effectué la semaine dernière une visite au Liban.
Selon une source proche du Hezbollah, citée par le site d’information Elnashra sous le couvert de l’anonymat, Sayed Nasrallah a adressé un message ferme et tranchant selon lequel le Liban ne s’enlisera pas dans les sables mouvants syriens, et la situation sécuritaire libanaise est une ligne « plus que rouge » surtout en ce qui concerne les tensions chiites-sunnites.
D’après ladite source, les raisons de ces mises en garde sont dues à des informations parvenues au Hezbollah confirmant que la visite de Ban Ki Moon au Liban intervient dans le cadre des efforts visant à créer une zone tampon regroupant des camps pour les réfugiés syriens et les déserteurs de l’armée à la frontière libano-syrienne.
Ban Ki Moon n’a pas abordé par exemple la question du tribunal international censé enquêter sur la mort de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Il s’est limité dans ses réunions à débattre de la situation syrienne et de ses répercussions sur le Liban.
Ceci a poussé Sayed Nasrallah à rejeter catégoriquement tout ce qui peut entrainer le Liban à s’enliser dans les sables syriens, et à provoquer la déstabilisation sécuritaire du Liban.
Par ailleurs, concernant l’appel lancé par le secrétaire général du Hezbollah aux pays arabes à unifier leurs efforts et à cesser les provocations, la même source a révélé que Sayed Nasrallah a voulu mettre en garde contre un projet occidental visant à transmettre la division de la Syrie en Jordanie.
D’après les sources du site d’information Elnashra, Washington ne s’oppose pas à l’arrivée des islamistes au pouvoir dans certaines régions de la Jordanie, un facteur qui favorisera l’expulsion des milliers de Palestiniens de la Cisjordanie occupée en d’autres pays arabes.
Sachant que des institutions israéliennes mettent en garde contre un déséquilibre démographique dans les territoires occupés au profit des Palestiniens d’ici cinq ans.
Donc, les mises en garde de Sayed Nasrallah n’étaient pas du hasard, surtout que la visite de Ban Ki Moon a coïncidé avec la visite du plus haut responsable militaire américain en Jordanie.
La source en question a appelé enfin à lire le contenu du discours de Sayed Hassan Nasrallah en profondeur pour réaliser qu’il n’est pas acceptable pour la résistance de tolérer une quelconque atteinte aux intérêts stratégiques de la résistance, ni à la paix civile au Liban.
Source: elnashra