"Les problèmes sécuritaires posés (à Israël) par les changements au Proche Orient deviennent de plus en plus graves, et cette situation devrait perdurer des années".
Les changements provoqués par le Printemps arabe se traduisent par des « menaces croissantes et durables pour la sécurité d'Israël, notamment à sa frontière sud avec l'Egypte ». C'est en ces termes que s'inquiétait lundi le Premier ministre des sionistes, Benjamin Netanyahu.
Et de poursuivre que "les problèmes sécuritaires posés (à Israël) par les changements au Proche Orient deviennent de plus en plus graves, et cette situation devrait perdurer des années", a t-il déclaré devant la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la guerre, selon un porte-parole de cette instance.
Selon lui, pas de doute, l'entité sioniste doit immédiatement renforcer ses capacités défensives et offensives, déplorant son côté pécuniaire très élevé.
Le Premier ministre sioniste a en outre accusé l'Iran de vouloir se servir du désert égyptien du Sinaï comme d'un tremplin pour des attaques contre « Israël ».
Il a souligné qu'en août dernier un hélicoptère israélien avait réussi à éviter un missile tiré par des commandos armés venus du Sinaï et infiltrés dans le sud de l'entité sioniste, à 20 km au nord d'Eilat (mer Rouge), qui avait fait 8 morts et 25 blessés israéliens.
Faisant allusion à la montée des « Frères musulmans », qui rappelons le n'ont pas appelé à l'abrogation du Traité de paix de 1979, Netanyahu affirme toutefois que "la paix avec l'Egypte a été et demeure un acquis pour les deux pays. » avec un bémol tout de même, celui de la rue dont la rancœur à l'encontre de l'entité sioniste est devenue « un atout utilisé à des fins politiques ».
Et de menacer que "si le traité de paix devait être annulé, cela pourrait signifier la fin du soutien financier des Etats-Unis à l'Egypte".