Le vice premier ministre Nick Clegg dénonce le vandalisme délibéré de l’entité sioniste.
Le vice-Premier ministre britannique a traité lundi de "vandalisme délibéré" la politique israélienne de colonisation dans les territoires palestiniens qui, a-t-il dit, sabote les efforts visant à créer un Etat palestinien.
"Une fois qu'on agit physiquement sur le terrain de manière à rendre impossible ce qui a été accepté depuis des années comme l'objectif final, on commet alors des dégâts considérables", a déclaré à la presse Nick Clegg en faisant allusion aux colonies juives qui font obstacle à la "solution à deux Etats".
"Il s'agit d'un acte de vandalisme délibéré dirigé contre le principe de base sur lequel reposent des années de négociations; et c'est pourquoi nous avons fait part de notre inquiétude en tant que gouvernement avec de plus en plus de fermeté", a dit le n°2 du gouvernement à l'occasion de la visite à Londres du président palestinien Mahmoud Abbas.
Peu avant, David Cameron, actuel premier ministre britannique avait affirmé au sortir de sa rencontre avec Abbas, que le "temps presse" pour la mise en oeuvre d'une solution de paix négociée au Proche-Orient avec la mise en place de deux Etats « israélien » et palestinien. Et de souligner que la grande-Bretagne fera "tout ce qui est en son pouvoir pour favoriser les pourparlers" de paix, (,,,) Si nous n'allons pas de l'avant, cela deviendra de plus en plus difficile en raison de ce qui se passe sur le terrain", pointant du doigt "l'importance" de la question des colonies.
Rappelons que la poursuite de la colonisation sioniste en Cisjordanie et à Jérusalem-Est a provoqué le gel des négociations israélo-palestiniennes depuis septembre 201O.
Le président palestinien a entamé dimanche une tournée d'une semaine au Royaume-Uni, en Allemagne et en Russie. Il doit s'entretenir avec ces trois pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU des "rencontres exploratoires" israélo-palestiniennes qui se sont tenues sous l'égide de la Jordanie et du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et ONU) afin d'examiner les possibilités de reprendre les pourparlers de paix.
La Jordanie avait accueilli les 3 et 9 janvier deux rencontres "exploratoires" entre délégués israéliens et palestiniens, les premières depuis septembre 2010, qui n'ont donné aucun résultat.