Pour Téhéran cette position est inamical. Ryad est appelé à réfléchir davantage.
Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a assuré que son pays pouvait rapidement compenser les exportations de brut de l'Iran en cas de sanctions pétrolières occidentales contre ce pays soupçonné de chercher à se doter de l'arme nucléaire.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN qui devait être diffusée lundi soir, Nouaïmi, s'est voulu porte parole de Washington en ajoutant, comme il avait été dit quelques jours auparavant par des responsables américains, que si l'Iran mettait à exécution ses menaces de fermer le détroit d'Ormuz, cette voie d'eau stratégique à l'entrée du Golfe ne resterait pas longtemps fermée.
Téhéran appelle Ryad à "réfléchir davantage"
L'annonce par l'Arabie saoudite qu'elle pouvait augmenter sa production pétrolière pour compenser le pétrole iranien sur le marché international en cas de sanctions est "inamical", a déclaré mardi le ministre iranien des Affaires étrangères, appelant Ryad de "réfléchir davantage".
"Ces signes ne sont pas des signes amicaux et nous invitons les responsables de l'Arabie saoudite à réfléchir davantage", a déclaré Ali Akbar Salehi à la chaîne de télévision iranienne Al-Alam.
"La sécurité du Golfe persique est une sécurité collective et l'Iran est un acteur majeur dans ce domaine", a souligné M.Salehi.