19-05-2024 12:29 PM Jerusalem Timing

Cinéma: Golden Globes décore l’Iranien Farhadi, le gouvernement s’en félicite

Cinéma: Golden Globes décore l’Iranien Farhadi, le gouvernement s’en félicite

Certaines agences occidentales tentent de présenter ses films comme étant politiques. Ce qu’il se défend.

  Le vice-ministre iranien de la Culture, Javad Shamaghdari, a félicité Asghar Farhadi, le réalisateur du film "Une séparation", pour avoir obtenu dimanche le Golden Globe du meilleur film étranger à Beverly Hills (Etats-Unis), a rapporté mardi l'agence Mehr.
 

"La révolution islamique est la naissance d'une nouvelle grande civilisation (...) Si les obstacles et les fanatismes sont écartés, on assistera chaque jour à l'accueil favorable par les autres des œuvres culturelles et cinématographiques de l'Iran", a affirmé M. Shamaghdari.
   "Monsieur Asghar Farhadi a réussi à écarter ces obstacles et fanatismes (...) Je félicite M. Farhadi, la communauté du cinéma et le peuple iranien pour ce succès", a-t-il ajouté.
  

"Une séparation", avait déjà triomphé à la 61e Berlinale en février 2011, raflant l'Ours d'Or du meilleur film et deux Ours d'Argent pour l'ensemble de ses acteurs et actrices.

En rapportant l’information des congratulations du gouvernement iranien, des agences internationales ont laissé entendre que celui-ci ne supportait pas dès le début ce réalisateur. Signalant entre autre, qu’en septembre 2010, le ministère de la Culture avait retiré brièvement l'autorisation de tournage de  Farhadi car il avait pris la défense du cinéaste d'opposition Jafar Panahi, condamné à six ans de prison et 20 ans d'interdiction professionnelle pour avoir tenté de réaliser un film sur la présidentielle de 2009.

Celle-ci avait été entachée par des violences commanditées par des éléments iraniens hostiles au régime iranien, avec l’assistance des occidentaux, en l’occurrence les Britanniques qui ont un passé d’ingérence agressif dans ce pays. 
  

Sachant que le film de Farhadi, et avant d’être décoré dans des festivals occidentaux, l’avait été dans sa propre partie : le festival officiel Fajr de Téhéran, le plus important en Iran, lui avait discerné cinq prix en février 2011.

Il a également reçu le prix spécial du jury du festival cinématographique d’Abu Dhabi. Durant la cérémonie, Ferhadi a été sacré par un magazine comme étant l’un des meilleurs réalisateurs du Moyen Orient.

Interrogé par le journal arabophone AlGhad, il a assuré faire du cinéma humain et social qui n’a rien à voir avec la politique. Il précisé que son film reflète les relations humaines et surtout la relation entre hommes et femmes.
Le film raconte l’histoire d’une épouse qui veut divorcer et prendre sa fille à l’étranger, lieu considéré inadéquat pour y éduquer les filles. Le conflit éclate, surtout que l’époux ne veut pas quitter son père malade, lorsqu’ils rencontrent un autre couple qui passe par les mêmes problèmes qu’ils affrontent.