26-11-2024 10:44 AM Jerusalem Timing

AlQuds: l’UE veut sanctionner les colons "violents"

AlQuds: l’UE veut sanctionner les colons

C’est ce que prétend l’Union européenne dont les menaces contre les agressions israéliennes aboutissent rarement.

Alors que la solution de paix entre l'entité sioniste et le président palestinien Mahmoud Abbas avec deux états, tant préconisée par les européens n'avance pas d'un iota notamment à cause de la montée en flèche des colonies sauvages, l'Union européenne s'impatiente.

Selon un rapport interne obtenu mercredi, elle dénonce "la détérioration de la situation" à Jérusalem-Est en 2011 et envisage de mettre les colons "violents" israéliens sur une liste noire pour les empêcher d'entrer sur son territoire.
Dans ce rapport annuel sur la situation à Jérusalem, elle accuse l'entité sioniste de "miner systématiquement la présence palestinienne dans la ville par le biais de l'expansion continue des colonies".
  

Le document de 21 pages attire aussi l'attention sur l'activisme de groupes de colons privés pour s'emparer de propriétés dans et autour de la Vieille Ville d'AlQuds occupée, qui abrite des lieux saints des trois religions monothéistes.
 "Le voisinage proche entre colons et Palestiniens dans la Vieille Ville ne fait qu'ajouter à la tension considérable qui existe déjà dans cette zone", note le rapport.
  

Les chefs de mission européens réitèrent leur avertissement selon lequel la politique d'Israël à Jérusalem "met gravement en danger" un règlement israélo-palestinien à deux Etats.
  

L'entité sioniste a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale "éternelle et indivisible", tandis que la Palestine de Mahmoud Abbas ambitionne de faire du secteur oriental de la ville, occupé et annexé après juin 1967, la capitale de son futur Etat. Selon la resolution de la partition de la Palestine, Jérusalem orientale devrait faire partie de l’état palestinien

 

La réaction sioniste ne s'est pas fait attendre.
 

Interrogé devant la presse, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a fustigé un rapport "compilé en utilisant une méthodologie discutable et concocté dans le dos d'Israël".
  
L'année 2011 a été marquée par un bond des projets de construction israéliens, notamment à la périphérie sud de Jérusalem.
  

Elle a également vu la multiplication des agressions sectaires et des actes de vandalisme, attribués à une frange radicale des colons nationaux-religieux, contre les Palestiniens et leurs propriétés.