En Jordanie, l’opposition a accusé le gouvernement de "manque de sérieux" dans les réformes,alors qu’à Oman,la manifestation a dégénéré. On parle d’un martyr et de plusieurs blessés.
En Jordanie, l'opposition a accusé le gouvernement de "manque de sérieux" dans les réformes, au lendemain d'une "journée de la colère" qui a rassemblé des milliers de personnes à Amman pour la plus grande manifestation dans la capitale depuis le début du mouvement de protestation, en janvier.
Selon un rapport publié ce dimanche par le centre Phoenix pour les recherches économiques, la Jordanie a connu 100 manifestations travaillistes depuis le début de l’année en cours.
D’après ce rapport, c’est un signe dangereux sur l’accentuation de la crise économique, politique et sociale dans le pays.
A Oman, à 230 km au nord de la capitale Maskat, les manifestations ont dégénéré à la suite des affrontements avec les forces de sécurité. Des témoins sur place ont fait état d’un martyr et deux plusieurs blessés.
Samedi, plus de deux mille jeunes Omanais sont descendus dans les rues de la Place Sahhar pour exiger des réformes économiques et sociales, assurant que leur premier objectif était de recevoir des emplois.
Au début des manifestations les forces de sécurité étaient vigilantes, mais elles ne sont pas intervenues. Elles se sont contentées d’encercler le sit-in pour qu’il ne s’étende pas encore plus.
Mais la police a dû recourir aux bombes à gaz lacrymogènes, et à l’eau chaude lorsque les manifestants ont tenté de prendre d’assaut le centre de la police.
D’autre part, plusieurs Omanais se sont dirigés vers les lieux, au milieu des cris des femmes.
A savoir que la place Sahhar relie le sultanat d’Oman aux Emirats Arabes Unis, et de la plus grande zone industrielle du pays.
Au Koweït, un groupe d'opposition nouvellement formé a appelé à des réformes politiques et l'émir cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah a annoncé des mesures sociales pour plus de six milliards de dollars.