c’est une milice qui jure au nom des Khalifa.
Une milice pro-alKhalifa a menacé d’exécuter les dirigeants de l’opposition bahreïnie si cette dernière insistait à exiger des réformes.
Le groupe, qui se fait appeler « Abnaa alfateh », ou les fils du conquérant avec pour logo le portrait du premier ministre bahreïni, a menacé d’assassinat Cheikh Issa Qassim.
La chaîne satellitaire iranienne alAlam, a réussi à se procurer des images montrant composée un groupe d'hommes masqués, jurant au nom de la famille régnante du Bahreïn, menaçant de tuer des personnalités importantes de l’opposition bahreïnie si cette dernière réclamait toujours des réformes !
AlAlam s’excuse auprès de son public de ne pas pouvoir diffuser ces images, en raison des mots injurieux qui ont été utilisés et qui heurte l'éthique d’un certain nombre de personnalités religieuses et politiques, mais aussi peuvent offenser la majorité du peuple bahreïni.
Cela dit, les autorités bahreïnies continuent d'ignorer les revendications légitimes du peuple bahreïni , notamment mettre un terme à la violence pratiquée contre les citoyens, l'abolition des jugements arbitraires et le retrait des forces d'occupation saoudiennes et ce malgré les condamnations régionales et internationales.
Sur le terrain, les forces du régime bahreïni ont attaqué les participants à la cérémonie de deuil commémorant la mort du Prophète Mohammad (P) dans le village de Sanabis, violant le caractère sacré de l'occasion.
Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes provoquant des cas de suffocation et d'évanouissements sans compter des affrontements ont eu lieu entre les participants et les agents de sécurité.
Pour sa part, la coalition des Jeunes du 14 février a appelé à des manifestations en solidarité avec les cadres de l'Association Amal, dirigée par Cheikh Mohammed Mahfouz et qui ont été arrêtés de façon arbitraire !
A noter que la ministre des Droits de l’Homme, Fatima Balouchi a refusé de rencontrer le vice-président de l’ONG Freedom House sur les violations des droits de l'homme à Bahreïn. L'organisation a reçu une lettre de rejet par l'ambassade du Bahreïn aux États-Unis.