Une nouvelle information qui s’inscrit dans le cadre de l’apaisement après l’escalade qui a marqué ces derniers mois la campagne occidentalo-sioniste contre l’Iran
Dans le cadre de l’apaisement après l’escalade sur le nucléaire iranien, une nouvelle information qui tempère les menaces contre l’Iran est véhiculée par le Wall Street Journal.
L’armée américaine est entièrement persuadée que les bombes anti bunkers les plus performantes dont elles disposent ne sont pas capables de détruire les installations nucléaires souterraines iraniennes, affrime le journal américain.
Citant des sources américaines que le journal n’a pas nommées, il est écrit que « l’armée américaine est en train de travailler pour renforcer la force destructrice de la bombe anti bunker baptisée MOP (Massive Ordonance Penetrator) et qui fut conçue pour frapper des objectifs souterrains en Iran et en Corée du nord ».
Ces sources signalent que les expériences faites sur ces bombes ont montré l’incapacité de ces bombes à détruire les installations nucléaires car « celles-ci sont édifiées dans des profondeurs inaccessibles, et en raison des fortifications que l’Iran a ajoutées pour protéger les réacteurs ».
D’une masse de 13,6 tonnes pour un diamètre de 800 mm, la MOP a une charge militaire de 2,7 tonnes d’explosifs. Guidée par un système de navigation inertielle assisté par GPS, elle est capable de pénétrer 60 mètres de béton armé. (Site zone militaire)
En Octobre 2009, le département de la guerre (défense) américain avait fait savoir que cette bombe était sur le point d’être achevée.
En novembre 2011, un rapport du pentagone rapporté par l’agence Bloomberg a dit que l’armée de l’air américaine a pris livraison depuis le mois de septembre de ses MOP, adaptables au bombardier furtif B-12.
Durant la même époque, il fut également question selon le Newsweek que les Etats-Unis ont vendu la quantité de 55 bombes anti bunker à Israël. Une information que le Pentagone a toutefois refusé de commenter. Alors que le Wall Street Journal écrivait que les États-Unis ont l’intention d’acheminer 4900 bombes anti-bunker aux Emirat arabes Unis.
Les deux chiffres semblent amplement exagérés : sachant qu’en aout 2011, la Boeing a reçu une commande de 32 millions de dollars pour 8 exemplaires pour l’US Air Force.
Il est inconcevable que Washington accorde même à ses alliés les plus proches un nombre supérieur de ses propres armes à celui qu’elle n’en commande pour son arsenal.