De quoi permettre de s’ingérer dans la vie politique de ce pays et d’y perpétrer les changements orchestrés .
La secrétaire générale du parti des travailleurs algérien Louisa Hanoune a accusé l’agence des renseignements américains CIA de financer quatre associations des droits de l’homme.
Selon le site en ligne du quotidien arabophone londonien « al Quds al Arabi », Hanoune a affirmé détenir des documents qui attestent ses accusations nommant parmi ces quatre organisations « l’Association Nationale pour la Défense des Droits de l’homme » et « SOS disparus ».
Elle en a appelé à couper la voie aux tentatives d’Etats et d’organisations étrangères pour financer les campagnes de candidats aux élections qui devraient être organisées le mois de mai prochain. « Ceci aboutira à servir des intérêts et des enjeux étrangers, dans une tentative d’assimiler la situation en Algérie à celle de la Tunisie et d’Egypte », explique-t-elle.
Et d’ajouter que certaines administrations « l’ont contactée lui demandant d’envoyer des députés et des élus de son parti en Amérique pour prendre des leçons, entre autre sur les facultés d’orateurs et la façon de s’adresser au public ».
Mais elle a dit constater « que le responsable d’un parti politique en Algérie est rentré des Etats-Unis avec un discours totalement différent de ce qu’il était ».
Le mois de décembre denier, cette dirigeante syndicaliste avait dévoilé que Washington a préparé un Conseil transitoire pour l’Algérie avec la complicité de parties intérieures, précisant avoir recueilli ses informations du dirigeant de l’Union syndicale des travailleurs aux Etats-Unis, Alain Benjamin. Elle en a appelé à l’introduction de véritables réformes afin « de ne pas donner l’occasion aux puissances occidentales de venir, prétextant le rendez-vous des élections législatives prochaines, s’ingérer dans nos affaires internes.”
Hanoune suspecte le CNT libyen d’être de mèche avec les Américains.