Comme la Chine ou l’Inde, elle fait partie de ces gros importateurs de pétrole iranien.
Ahmet Davutoğlu, le chef de la diplomatie turque qui parlait, lors de la réunion des chefs de la diplomatie du Conseil de Coopération du Golfe Persique et de la Turquie, à Istanbul, a réitéré qu’Ankara n’était pas d’accord avec le boycott du pétrole iranien par l’Union Européenne.
Déclarant qu’Ankara ne s’associera pas à l‘embargo du pétrole iranien par l’Europe, il a souligné qu’en dehors des sanctions du Conseil de sécurité, la Turquie ne participera à aucune autre sanction contre l’Iran.
Le chef de la diplomatie turque a précisé que la coopération irano-turque se poursuivra. Sachant que la Chine, également gros consommateur de pétrole, a rejeté les sanctions occidentales ainsi que le Japon.
L'Iran et la Turquie ont fortement augmenté leurs relations économiques et commerciales. En 2011, les échanges ont atteint les 16 milliards de dollars, soit une hausse de plus de 55% par rapport à 2010.
La Turquie, qui a rejeté les sanctions unilatérales contre l'Iran, est un important client en pétrole iranien et en gaz iranien. Ses importations en provenance d'Iran, essentiellement de produits énergétiques, ont dépassé les 12 milliards de dollars en 2011.