15-11-2024 05:40 AM Jerusalem Timing

Base flottante au Moyen-Orient pour des commandos: démenti des Etats-Unis

Base flottante au Moyen-Orient pour des commandos: démenti des Etats-Unis

Selon un haut gradé américain, l’USS Ponce servira à soutenir les efforts de déminage dans le Golfe.

Un haut gradé de l'armée américaine a démenti les informations selon lesquelles la Marine prévoyait d'installer une vaste base flottante au Moyen-Orient pour y accueillir des commandos, indiquant qu'il ne s'agissait que d'un navire qui servirait à des opérations de déminage.
 
Le navire de guerre USS Ponce, datant des années 1970, est bien en train d'être réaménagé afin de soutenir les forces navales américaines au Moyen-Orient, a indiqué mardi soir l'amiral John Harvey, de la Marine américaine.
 
Sa principale mission ne sera pas de servir de base pour des commandos, ainsi que l'ont affirmé le Washington Post ce week-end et d'autres médias, a-t-il expliqué à des journalistes.
 
A la demande du commandement central américain (Centcom), qui supervise les forces américaines au Moyen-Orient, l'USS Ponce servira à soutenir les efforts de déminage dans le Golfe, a-t-il dit.

L'amiral a cependant jugé que la confusion sur l'objectif de la base pouvait venir de ce qu'un appel d'offres avait été lancé afin de répondre aux nécessités de transformation du navire. Les documents relatifs à cet appel d'offre faisaient en effet état, selon lui, de la nécessité de libérer un espace pour des opérations des forces spéciales.

L'amiral Harvey a indiqué que le navire serait prêt à prendre la mer en direction du Golfe dès le mois de juin.

La Marine américaine souhaite se doter de nouveaux navires dans les années à venir afin d'en faire des bases flottantes, et l'USS Ponce, une fois réaménagé, pourrait servir de "passerelle" vers ces nouveaux bateaux, a ajouté l'amiral.L'USS Ponce peut accueillir des hélicoptères MH-53, ainsi que des embarcations de reconnaissance, a souligné l'amiral Harvey. De tels hélicoptères et embarcations sont souvent utilisés par les forces spéciales.
 
Fin décembre, Téhéran avait menacé de fermer le détroit d'Ormuz face aux sanctions engagées par les pays occidentaux pour empêcher les exportations pétrolières de l'Iran.