Elle ne compte pas non plus augmenté ses achats auprès de l’Arabie Saoudite.
La Turquie n'envisage pas de réduire ses importations de pétrole iranien et a finalement renoncé à augmenter ses achats auprès de l'Arabie saoudite comme elle en avait manifesté l'intention, a-t-on appris mardi de sources turques et saoudiennes.
D'après ces sources, les intentions d'Ankara en la matière sont devenues claires à l'issue d'une visite ce week-end à Riyad d'une délégation de haut rang.
A Ankara, un responsable du secteur de l'énergie a confirmé: "La Turquie continuera à s'approvisionner en Iran sauf si les Nations unies soutiennent ou entérinent l'embargo de l'UE et des Etats-Unis sur le pétrole". Il n'explique pas les raisons d'une telle décision.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, est le seul pays capable de compenser une baisse des achats de brut à l'Iran.
Les Turcs achètent environ 200.000 barils par jour de pétrole iranien, ce qui correspond à 30% de leur consommation quotidienne et représente plus de 7% des exportations de pétrole de la République islamique.