25-11-2024 04:38 AM Jerusalem Timing

L’Irak accuse des pays arabes de financer des groupes terroristes

L’Irak accuse des pays arabes de financer des groupes terroristes

Le vice-ministre de l’Intérieur Adnane al-Assadi s’est dit inquiet de la détérioration de la situation du côté syrien car l’armée est occupée avec d’autre problèmes. Il y a de la contrebande...

  
Un haut responsable irakien a accusé vendredi des pays arabes, sans les nommer, de faciliter le financement de "groupes terroristes", alors que Bagdad doit accueillir fin mars le prochain sommet arabe.

"Des commerçants de certains pays de la région, avec l'aide de leurs Etats, financent de manière importante des groupes terroristes en Irak. Les dirigeants de ces pays affirment ne rien savoir sur cette question mais les faits prouvent le contraire", a affirmé le vice-ministre de l'Intérieur Adnane al-Assadi sur la chaîne publique Iraqiya.
  
"Des institutions sécuritaires de certains pays de la région sont au courant de ces mouvements financiers et sur l'envoi de terroristes mais elles ferment les yeux", a-t-il ajouté.
  
Il y a près de trois cents prisonniers arabes, en majorité des Saoudiens, en Irak, selon le ministère de la justice.
 
"Nous avons aussi trouvé que des groupes recevaient de l'argent par le biais de certaines ambassades arabes et parfois même d'autres qui ne le sont pas. Ils reçoivent des bons qu'ils doivent aller encaisser. Cet argent vient de commerçants de ces pays", a expliqué M. Assadi, qui a la haute main sur le ministère de l'Intérieur en l'absence d'un ministre désigné.

 

Interrogé sur la situation à la frontière avec la Syrie, M. Assadi a répondu: "Ce qui nous inquiète c'est la détérioration de la situation du côté syrien car l'armée est occupée avec d'autre problèmes. Il y a de la contrebande et même des accrochages entre les forces syriennes et les contrebandiers".
  
Selon lui, "l'armée syrienne est toujours à la frontière mais en nombre réduit. C'est le chaos (en Syrie) et des institutions publiques sont pillées près de la frontière . Nous avons aussi constaté que certains soldats quittaient leurs positions à la frontière".