Quarante-trois personnes, dont 19 Américains, ont été inculpées par la justice égyptienne.
Le procès d'une quarantaine de membres d'organisations non-gouvernementales, dont des Américains, s'est ouvert dimanche devant un tribunal au Caire en présence d'une partie seulement des prévenus, selon une journaliste de l'AFP sur place.
Ces ONG sont accusées d'avoir reçu des financements illicites de l'étranger et d'ingérence dans les affaires politiques égyptiennes. L'affaire provoque de vives tensions avec les Etats-Unis.
Un juge a pris la parole à l'ouverture de l'audience pour donner la liste des prévenus, qu'il a accusés d'avoir "enfreint la souveraineté de l'Egypte".
Quarante-trois personnes, dont 19 Américains, ont été inculpées par la justice égyptienne, mais elles n'ont pas été arrêtées.
Toutefois quatorze personnes seulement, dont la nationalité n'a pas été précisée, étaient présentes au tribunal. Interrogées par le procureur pour savoir si elles reconnaissaient les faits reprochés, elles ont toutes dit rejeter les accusations.
Selon un haut responsable américain, des "discussions intenses" ont lieu entre Washington et le Caire pour chercher à "résoudre la situation d'ici quelques jours".
Des élus américains ont averti que ce procès risquait d'avoir des conséquences irrémédiables sur les relations avec l'Egypte. Les Etats-Unis apportent une aide annuelle de 1,3 milliard de dollars à l'armée égyptienne, aux commandes du pays depuis la chute du président Hosni Moubarak il y a un an.