29-11-2024 02:58 AM Jerusalem Timing

Grève générale illimitée dans tous les ports israéliens

Grève générale illimitée dans tous les ports israéliens

Les infirmières appellent de leur part à la grève générale lundi.

Tous les ports israéliens ont été paralysés par une grève générale alors que la grève des infirmières est prévue pour lundi.
L’association générale israélienne des travailleurs, la Histadrout, vient de décréter la grève générale illimitée dans tous les ports israéliens : Ashdod, Eilat et Haïfa ne fonctionnent plus et sont fermés.

grève en Israël

C’est le montant de la retraite des travailleurs qui est en cause, les employeurs voulant transférer des sommes astronomiques contenues dans les fonds de pension vers des fonds privés. Selon la Histadrout, cela reviendrait à une perte sèche de 20% du montant des pensions des travailleurs.

Le même conflit avait éclaté il y a plus d’un an à l’aéroport international de Ben Gourion.

Du côté des hôpitaux, bien qu’un accord ait été conclu il y a près de deux ans avec le ministère de la Santé, sur l’embauche massive d’infirmières et l’ouverture de nouveaux services et nouveaux hôpitaux, rien n’a été fait en ce sens.

De même que l’accord en deux temps conclu avec les médecins n’a rien réglé, celui conclu avec les infirmières n’a été que de la poudre aux yeux. Les investissements ne sont pas venus en temps et en heure dans les hôpitaux et la situation y est catastrophique.

Certains services fonctionnent à plus 180% de leur capacité, les malades étant littéralement jetés dans les couloirs en attente de places qui devraient se libérer et qui ne viennent pas.

Quant aux travailleurs de l’usine Pri Galil, ils demandent au gouvernement de remplir ses engagements, c'est-à-dire de verser l’aide promise aux repreneurs de leur entreprise il y a plus de deux ans, afin que l’usine, qui n’est pas déficitaire, puisse continuer de fonctionner et que leurs emplois soient sauvegardés.

Mais il y a peu de chances que le ministère des Finances se conforme à ses promesses et c’est une autre usine qui va disparaître. En attendant, les employés occupent l’usine et empêchent le déménagement du matériel et des machines.

Si l’on ajoute le conflit dans les chemins de fer, qui est pour l’instant sous contrôle du Tribunal du Travail, qui encadre les discussions entre les parties, les risques de conflits sociaux importants se multiplient et un nouveau mouvement de protestation social de grande ampleur se développera avec les jours.

Rappelons qu’un demi million d’Israéliens sont descendus protester dans la rue l’été dernier proclamant des autorités sionistes l’amélioration des salaires et le règlement de l’affaire du chômage.

 

Source: Alalam, Israël-francophone