Pour Marzouki, de telles pratiques menaceraient la paix entre les citoyens d’un même pays et pousseraient à la discorde.
Le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a appelé à cesser les accusations de blasphème utilisées pour exprimer des divergences de point de vue. De telles pratiques, souligne-t-il, menaceraient la paix entre les citoyens d'un même pays et pousseraient à la discorde.
Dans un communiqué rendu public, samedi 25 février, par le porte-parole de la présidence de la République, M. Marzouki invite le président de l'Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, et les membres de l'Assemblée « à trancher sur la question à travers l'adoption d'une loi qui incrimine les accusations de blasphème, fait encourir à leurs auteurs des poursuites pénales et préserve la cohabitation, la fraternité et la solidarité entre les Tunisiens ».
La présidence de la République exprime, dans ce communiqué, sa grande préoccupation des accusations de blasphème colportées par certains individus, ajoutant que « personne n'a le droit de porter de telles accusations contre un concitoyen », car un tel comportement « risque de conduire à la violence ce qui est répressible par principe ».
TAP