Les militants ont assuré que leur éviction de Saint-Paul ne signifiait pas la fin de leur mouvement.
Quatre mois après son installation, le campement des "indignés" de Saint-Paul à Londres, dernier bastion majeur de ce mouvement mondial, a été démonté dans la nuit et des policiers gardaient mardi matin l'accès au parvis de la cathédrale pour empêcher leur retour.
20 personnes ont été arrêtées lors de ce démantèlement suivi par des échauffourées entre les militants anticapitalistes et les forces de l'ordre.
"Le mouvement "Occupy London Stock Exchange", qui a accueilli jusqu'à 200 tentes dans la foulée du mouvement "Occupy Wall Street" lancé aux Etats-Unis contre les dérives du système financier, faisait figure de bastion des "indignés" après le démantèlement du camp de New York en novembre.
Mais ses militants ont assuré que leur éviction de Saint-Paul ne signifiait pas la fin de leur mouvement.
"Ce n'est qu'un début", promettaient-ils mardi matin sur leur site internet. Une réunion est prévue mardi à 19H00 GMT pour décider des suites à donner à leur mobilisation.
"C'est vraiment triste ce qui se passe aujourd'hui mais je pense que nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait", a déclaré l'une des occupantes du camp, Kai Wargalla, une étudiante de 27 ans, ajoutant que certains militants comptaient aller s'installer sur un autre site occupé par quelques protestataires non loin de là, à Finsbury Square.
Les militants ont également annoncé leur éviction d'un immeuble de la banque suisse UBS à Londres qu'ils occupaient depuis la mi-novembre et avaient rebaptisé "banque d'idées".