Le système, localisé à environ 700 km de la frontière avec l’Iran, aura pour mission de détecter les missiles balistiques et de déclencher le dispositif d’interception et de destruction..

Un premier groupe de militaires américains est arrivé dans la ville de Malatya, en Turquie, pour assurer la maintenance de la station radar, installée dans la région et faisant partie du projet américain de bouclier antimissile.

L’information a été confirmée par le général Mark Hertling – commandant de la 7ème armée américaine et des forces armées des Etats-Unis en Europe. Alors que la Turquie reste silencieuse à ce sujet!

"Nos militaires  se sont installés dans la station de radar dans le sud de la Turquie. Il s'agit uniquement des militaires de l' unité terrestre. Mais, nous coordinons avec les forces marines et aériennes dans la région, comme prévue", a déclaré Hertling sur la Radio Bulgarie!

Le système, localisé à environ 700 km de la frontière avec l’Iran, aura pour mission de détecter les missiles balistiques et de déclencher le dispositif d’interception et de destruction, a rapporté le site internet de Radio Bulgarie . 

Selon le quotidien asSafir, citant des sources médiatiques, le sytème de radar de Malatya, sera le prélude à une dizaine de stations  de radar onshore et offshore installée en Europe au cours des dix prochaines années.

En effet, il s'agit pour les Etats-Unis, d'unifier les éléments existants des systèmes de défense antimissile des pays membres de l'Otan, ainsi que d'utiliser les éléments du bouclier antimissile américain déployés en Europe. Il s'agit notamment d'un radar en Turquie, des bases de missiles intercepteurs SM-3 en Roumanie et en Pologne, des navires anti-missiles de la Marine américaine mouillant dans le port espagnol de Rota et de radars installés sur des navires de guerre néerlandais.

Selon asSafir la confirmation de Hertling  concernant le système de radar de Malatya intervient aprés deux mois de controverse dans les médias turcs et israéliens sur sa réelle mission : à savoir assurer la protéction de l'entité sioniste!

La presse israélienne a rapporté que le radar de défense antimissile dans la région de Malatya a été en fait testé  le 10 Février 2012!

En effet,  un avion israélien de type F-15 a lancé  un missile supposé iranien vesr Israël , ayant une  trajectoire Est-Ouest ,au-dessus des eaux de la Méditerranée, et qui a été intercepté par le système de radar de Malatya .

Selon asSafir, Israël a réussi à obtenir  la permission d'Ankara à partager  les données récoltées par le système de radar de Malatya, alors que  la Turquie était hésitante au début. Et c'est le président américain Barack Obama qui aurait joué un rôle décisif pour convaincre Ankara de le faire.

Mais le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, et des fonctionnaires  turcs ont prétendu qu'il n'existait pas de partage d'informations avec Israël. Rasmussen a même  révélé que c'est Ankara qui a demandé l'installation d'un bouclier antimissile sur son territoire..

Or, l'Iran comme la Russie estiment le bouclier antimissiles US en Europe comme une menace à leur sécurité nationale.

Ainsi,  malgré les propos du ministre des Affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, à savoir que la Turquie ne sera pas un point de départ de toute attaque contre l'Iran, les responsables iraniens militaires mettent en cause le  rôle de la Turquie au seind de l'OTAN , via l'installation du bouclier antimissile US sur son territoire, au point de la mettre en garde en menaçant d bombarder le bouclier antimissile en Turquie si l'Iran était attaquée!

Par ailleurs, des experts ukrainiens estiment que   le système de défense antimissile en cours d'implantation en Europe est dirigé contre la Russie,

"Le bouclier européen n'existe pas. C'est un système entièrement américain. Il est actuellement déployé contre la Russie", a déclaré  le directeur de l'Agence spatiale ukrainienne Iouri Alexeïev. lors d'une conférence de presse consacrée au 20e anniversaire de l'Agence.

Selon l'expert, il suffit d'examiner l'emplacement des radars et surtout des bâtiments de guerre en Méditerranée pour voir qu'une "ceinture militaire se forme aux frontières occidentales de la Russie".

Le directeur de l'Agence souligne également que les radars américains installés dans les régions arctiques permettent à Washington de contrôler les activités militaires russes dans le Grand Nord.

"Le polygone arctique de Plessetsk est un site nucléaire relevant du ministère russe de la Défense. Chaque sous-marin appareillant pour une mission de patrouille ou pour subir un essai passe au large de Mourmansk. Cela signifie que toutes ces activités se retrouvent sous la surveillance américaine", a déclaré M. Alexeïev.

Le fondateur et ex-directeur de l'Agence spatiale ukrainienne, Vladimir Gorbouline, a pour sa part indiqué lors de la conférence de presse que la mise en place d'une capacité de défense antimissile balistique (BMD) constituait une menace pour le potentiel stratégique russe.