Israël sera capable d’acquérir des réserves (en électricité) de Chypre et de l’Europe, et pourra les approvisionner en énergie dans l’avenir », a dit Uzi Landau.
“Israël” a signé un accord avec Chypre pour l’installation d’un câble électrique sous-marin qui les relie ensemble, dans le cadre de la première phase du projet du transfert de l’énergie entre l’entité sioniste et l’Europe.
Le projet de liaison en question prendra fin en 2016, et s’étend sur une longueur de 287 km en Méditerranée, à 2000 m de profondeur. Le câble aura la capacité de transmettre 2000 Mégawatts.
Le directeur de la compagnie de l’électricité israélienne Yiftach Ron a qualifié le projet d’ «événement historique », soulignant qu’Israël ne restera plus isolé économiquement dorénavant et que ce projet le liera à toute l’Europe.
L’accord signé au bureau du ministre de l’énergie et de l’eau israélien Uzi Landau à alQods occupée, stipule que des câbles maritimes supplémentaires lient Chypre à l’Europe via la Grèce.
« Israël sera capable d’acquérir des réserves (en électricité) de Chypre et de l’Europe, et pourra les approvisionner en énergie dans l’avenir », a dit Landau, ajoutant qu’Israël « communique avec l’Europe… ce qui fait d’Israël une île de stabilité dans la région ».
De son côté, le directeur de l'entreprise chypriote, DEH Quantum Energy, Athanasios Ktoridis a salué un projet qui sera bénéfique à Chypre, à la Grèce et à « Israël ».
"La Grèce aura un rôle efficace et clé dans le secteur de l'énergie en Europe, Chypre cessera d'être une île et deviendra une plate-forme énergétique et Israël deviendra un fournisseur essentiel de l'Europe", a-t-il estimé.
Cet accord survient après une visite historique effectuée par Benjamin Netanyahu le 16 février dernier, une première en son genre pour un Premier ministre israélien.
Les entretiens avec les dirigeants chypriotes ont porté sur la coopération énergétique et les liens économiques.
L'accord signé dimanche devra être approuvé par les gouvernements israélien, chypriote et grec, après une étude de faisabilité qui devra être présentée d'ici un an.
Source: Assafir, les Echos