Parmi certaines citations: "Celui qui suit les événements (…) déduit logiquement que vous avez adopté cette position pour satisfaire l’émir de Qatar dans l’espoir que ce dernier octroie à la Tunisie un prêt de 500 millions de dollar
Des politiciens tunisiens ont critiqué aujourd'hui les positions du gouvernement et de la direction en Tunisie, et des chaînes de télévision tendancieuses envers la Syrie, les qualifiant de "sionistes".
Chokri Bal'id, coordinateur général du mouvement des nationalistes démocratiques tunisiens, a indiqué dans un entretien fait aujourd'hui avec le quotidien al-Tunissieh que la prestation de la diplomatie tunisienne manquait d'objectifs et servait les agendas des forces étrangères.
De même et dans un message adressé au président tunisien al-Mensef al-Marzouqi, Abdel Satar Faraj, professeur universitaire, membre fondateur du parti de la Conférence pour la République, a dit : "Celui qui suit les événements survenus avant la fermeture de l'ambassade de Syrie, déduit logiquement que vous avez adopté cette position pour satisfaire l'émir de Qatar dans l'espoir que ce dernier octroie à la Tunisie un prêt de 500 millions de dollars".
Pour sa part, l'écrivain tunisien, al-Mensef Ben Belqassem, a jugé "rémunérées" les chaînes satellitaires qui s'étaient consacrées pour inciter contre la Syrie.
Dans un article publié aujourd'hui par le quotidien tunisien al-Sarih, Belqassem s'est moqué de la chaîne d'al-Jazzeera qui inspire ses nouvelles sur la Syrie des personnalités illusoires. Il a aussi évoqué les deux chaînes d'al-Arabiya et de France 24 qui avaient violé, par leur prestation, le "pacte d'honneur" du journalisme.