29-11-2024 02:46 AM Jerusalem Timing

Obama/Netanyahu: Pourront-ils un jour se comprendre ?

Obama/Netanyahu: Pourront-ils un jour se comprendre ?

Et cette déclaration choc du Times qui révèle que les américains proposent aux israéliens la mise à disposition des bases aériennes US en échange d’une réelle coordination sur l’Iran.

Benjamin Netanyahu doit être déçu, estime le « Washington Post ». Lors de sa rencontre lundi avec Barack Obama, le Premier ministre israélien aurait aimé l'entendre préciser les conditions dans lesquelles les Etats-Unis pourraient lancer des frappes contre les installations nucléaires iraniennes.

Quant au président américain, il aurait aimé un soutien à son idée qu'il existe encore une possibilité de résoudre la crise par la voie diplomatique, même s'il a adopté un langage très ferme.

De même, les deux hommes continuent de souligner « la solidité de l'alliance entre les deux pays », mais ils ne disent pas la même chose face à l'Iran.

Ainsi le gouvernement israélien veut, non seulement, que l'Iran ne puisse pas fabriquer la fameuse "bombe", mais aussi que Téhéran ne parvienne pas à obtenir la capacité de le faire un jour. De plus, l'entité sioniste ne veut pas laisser l'Iran parvenir à rendre ses centrales nucléaires « invulnérables » à une attaque.

Il est néanmoins vraisemblable qu'  « Israël » n'agisse pas immédiatement de « façon unilatérale ». Ce qui laisserait aux Etats-Unis et autres alliés du temps pour tester la volonté réelle de la république islamique de faire des concessions lors de nouvelles négociations qui pourraient avoir lieu au printemps. Sinon, l'engagement de Barack Obama de défendre la sécurité d'Israël sera mis à rude épreuve, estime le journal.


Cependant, officiellement c'est tout sourire que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a quitté les Etats-Unis mardi assurant avoir le sentiment d'être entouré de "vrais amis à Washington".


Ce dirigeant de l'entité sioniste qui a rencontré de nombreux responsables américains, a déclaré peu avant son départ: "Nous avons eu une très bonne visite à Washington, d'abord lors de notre discussion avec le président dans le Bureau ovale (lundi, ndlr) et maintenant avec cette remarquable démonstration de solidarité du Congrès des Etats-Unis".

Ces dernières semaines « Israël » avait multiplié ces dernières semaines les menaces d'intervention
militaires contre l'Iran mais Barack Obama s'est voulu critique quand à ces déclarations privilégiant la voie diplomatique et les pressions économiques.


Afin de minimiser ces divergences, un responsable de l'administration américaine a indiqué que la Maison Blanche avait l'impression que le Premier ministre israélien avait bien compris la détermination des Etats-Unis, tandis qu'un responsable israélien a jugé que
les préoccupations israéliennes étaient désormais comprises par l'allié américain.


Lors d'une intervention devant l'Aipac mardi, le chef du Pentagone Leon Panetta a réaffirmé l'engagement américain à fournir "tout le soutien nécessaire à Israël pour qu'il maintienne sa supériorité militaire", en évoquant les programmes de défense anti-missile et l'avion de chasse furtif F-35, des armements "limités seulement à nos plus proches alliés et partenaires".


A ce sujet, il y a cette déclaration choc du Times, reprise par de nombreux médias américains quien substance révèle que les responsables du renseignement et des opérations spéciales US ont essayé de  poursuivre le dialogue avec « Israël » en dépit de l’impasse à haut-niveau. 

Des options ont été offertes comme par exemple: autoriser l'entité sioniste à utiliser les bases US  dans la région pour lancer une frappe (contre l’Iran) afin de s’assurer d’un warning israélien.


L’info vient très probablement de Mike Rogers  le patron du Comité US permanent sur le renseignement (HPSCI) qui craint une action unilatérale israélienne sans préavis.  Sur CNN, principale chaîne d’info américaine en continu,  il a déclaré que ni l’Iran, ni Israël ne prenaient l’hypothèse d’une intervention militaire américaine au sérieux.
Rogers qui connaît bien les dirigeants israéliens a considéré qu’en revanche,  les hypothèses de frappes menées par l’État hébreu ne s’apparentaient ni à des rodomontades ni à des gesticulations.


Source: Nanojv + les échos