L’Iran ne vient qu’en denier.
Toutes les campagnes politiques et médiatiques pour diaboliser l’Iran aux yeux des Arabes n’auront servi à rien. C’est toujours Israël qui continue à être leur ennemi numéro un. L’Iran ne venant qu’en quatrième position, après les Etats-Unis et les pays arabes voisins.
Ces conclusions sont recueillies grace à un sondage effectué auprès d’un échantillon représentatif de 16.000 personnes questionnées dans 12 pays arabes, en l’occurrence la Palestine, le Liban, la Jordanie, l’Irak, le Soudan, l’Égypte, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc la Mauritanie, l’Arabie saoudite et le Yémen. Ce qui représente 85% des populations arabes. Il a été effectué par le Centre arabe des recherches et d’études politiques, entre février et septembre 2011 avec l’aide de centres locaux dans les pays concernés.
Dans son rapport, il conclut que 51% des Arabes estiment qu’Israël est l’entité qui représente le plus de menace. Il est suivi par les Etats-Unis avec 42%, puis par des pays arabes voisins, avec 35%. Alors que seulement 5% des Arabes qui soutiennent que l’Iran constitue une menace.
S’agissant des révolutions arabes, 71% ont été favorables au renversement de Ben Ali, contre 8%, et 80% à celui de Moubarak, contre 8%.
Interrogés sur l’instauration d’un régime démocratique, 15% se sont prononcés contre alors que 67% se sont abstenus de répondre. Ils sont aussi 56% à refuser l’avènement d’un parti religieux au pouvoir, contre 31%. Dans la même logique, 47% d’entre eux préfèrent une séparation de la religion de la vie sociale et politique, contre 38% qui s’y opposent; et leur proportion s’élève à 59% pour refuser l’influence des hommes de religion dans les décisions gouvernementales contre 31%.
Sachant que le sondage montre que 85% des sondés se présentent comme étant religieux pratiquants contre 11%.
Et puis ils sont 36% à croire que les Arabes constituent une nation arabe à caractère unique, et 36% aussi à le croire mais à caractères différents. Alors que 17% pensent que les Arabes sont formées de plusieurs nations et populations.
Traduit d'Assafir