"Attaquer l’Iran avant d’avoir réfléchi à toutes les autres approches n’est pas viable" Meir Dagan. L’entité sioniste ne dispose pas de bombes pouvant détruire des installations profondément enterrées.
Au vu des déclarations séparées de deux très hautes personnalités israélienne et américaine on peut lire une certaine incertitude voir une certaine inquiétude quand aux retombées d'une telle initiative.
D'abord cette interview de Meir Dagan, ancien chef du Mossad, les services de renseignement israéliens, qui s'est clairement dit opposé pour l'heure à des frappes contre les sites nucléaires iraniens, lors d'un entretien sur une chaîne américaine.
"Attaquer l'Iran avant d'avoir réfléchi à toutes les autres approches n'est pas viable", déclarait-il à la chaîne CBS et qui doit être diffusée in extenso dimanche.
Barack Obama, dans son discours aux côté de Benyamin Netanyahu, Premier Ministre israélien" a clairement dit que l'option militaire est envisageable et qu'il ne laisserait pas l'Iran se doter de l'arme nucléaire, et d'expérience je fais confiance au président américain", a encore confié Meir Dagan, qui a cédé sa place en janvier 2011 après huit années à la tête du Mossad.
Mais il serait utile de rappeler que dans le contexte actuel du conflit, Obama avait aussi et d'ailleurs, surtout appelé au calme, préférant pressions et diplomatie plutôt que l'option militaire.
Et cette déclaration de Leon Panetta à ce sujet appuie ceux d'Obama.
Dans un entretien au National Journal il déclare, que « si les USA frappaient l'Iran, ils seraient plus dévastateurs qu'Israël », ne qualifiant une éventuelle frappe israélienne que de simple « impact ».
Il est clair que nombre d'analystes pourront plutôt y lire un « N'entreprenez pas la guerre ».
A ce sujet, Panetta reprend les propos de Barack Obama en affirmant que l'armée américaine préparait des plans d'attaques contre l'Iran "depuis longtemps", mais que la priorité restait à la diplomatie.
Contrairement aux allégations du quotidien israélien Maariv, la Maison Blanche assure que l'entité sioniste ne dispose bel et bien pas de bombes anti-bunker MOP (massive ordnance penetrator), des munitions dotées d'un pouvoir pénétrant suffisant pour détruire des installations profondément enterrées, jusqu'à 60 mètres selon des observateurs qui doutent qu'Israël dispose d'une telle capacité.
« Israël » pourrait également manquer d'avions ravitailleurs pour mener des raids loin de son territoire.