30-04-2025 05:19 AM Jerusalem Timing

Nicolas Sarkozy: Aidez moi!!

Nicolas Sarkozy: Aidez moi!!

Au plus mal dans les sondages qui dégringolent de jours en jours, l’actuel président candidat à sa réélection joue sur les sentiments.

Toujours largement donné battu dans les sondages, le président français Nicolas Sarkozy a créé la
surprise jeudi en annonçant qu'il arrêterait sa carrière politique en cas de défaite à la présidentielle, avant de promettre avec détermination dans la soirée de conduire ses partisans "à la victoire".

Sarkozy
  "Aidez-moi !, cette campagne, je vais la conduire pour vous emmener à la victoire, avec authenticité, avec passion, avec vérité", a lancé le président-candidat, au cours d'une réunion publique à Saint-Just-Saint-Rambert (centre-est), en présence de près de 2.000 personnes, selon l'UMP le parti de droite au pouvoir organisateur du meeting.
 
Loin de s'avouer déjà vaincu - bien que tous les sondages le donnent largement battu par M. Hollande le 6 mai prochain, au deuxième tour, il affirme que "le jour où l'on pense ne jamais pouvoir perdre quelque chose auquel on tient, ce jour-là, on a perdu ! Cela vaut dans la vie
professionnelle, la vie sociale, la vie personnelle".
  
"Je vous le dis : oui", avait déclaré le président-candidat en réponse à la question de savoir s'il arrêterait la politique en cas de défaite au cours d'une émission radio-télévisée jeudi matin sur RMC/BFMTV. "Je ne me mets pas dans cette perspective mais (...) je ferai autre chose" si cela arrive, a dit Nicolas Sarkozy. "Mais quoi, je ne sais pas", avait-il ajouté.
 
Et puis, après les remouds crées par la politique de dénigrement faites sur les musulmans de France,  Nicolas Sarkozy s'est voulu défenseurs des Harkis et pieds-noirs d'Algérie.
 
Dans un entretien accordé au journal Nice Matin, il répète que la France ne pouvait pas "se repentir d'avoir conduit" la guerre d'Algérie, même si les "abus" et "atrocités" commis de part et d'autre pendant ce conflit devaient être "condamnés", dans un entretien accordé au journal Nice Matin.

Loin de s'arrêter sur le massacre du peuple algérien par l 'armée française et omettant au passage de traduire en français le terme Harkis qui signifie traîtres, il conclut  que la France « assume son Histoire, c'est tout ».