En visite de quelques jours à Washington, Abdel Rahi, al-Kib, n’a pas manqué de rappeler son mécontentement quand à la décision russe de ne pas intervenir dans le conflit mondial contre Khadafi et son régime.
Le Premier ministre libyen Abdel Rahim al-Kib a assuré vendredi que la Russie était la "bienvenue" en Libye et que les contrats passés avec Moscou seraient, après réexamen, "honorés".
Lors d'une intervention devant le centre de réflexion Carnegie à Washington. Kib a indiqué que Moscou pouvait redevenir un partenaire de la Libye post-Kadhafi « à partir du moment où ils ne collaborent pas avec le régime précédent et qu'ils n'ont pas de contacts avec lui".
La Russie avait décroché ces dernières années en Libye des contrats prometteurs dans les hydrocarbures, les chemins de fer et la défense.
Au début de son allocution, le responsable libyen avait cependant « regretté » que les Russes n'aient pas fait davantage pendant la révolution.
"Ont-ils vu ce qui se passait? Je ne sais pas, j'espère que non", a-t-il ajouté. "Sommes-nous satisfaits de la manière dont la Russie a géré la situation? Je le dis avec respect: non", a ajouté le Premier ministre libyen par intérim, qui effectue une visite de quelques jours dans la capitale américaine.
La Russie avait été très critique envers les opérations militaires occidentales en Libye, estimant qu'elles outrepassaient le mandat donné par les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.