Pour les Kataëb la présence syrienne et palestinienne dans les années 70 au Liban, est une occupation étrangère du Liban alors que ce sont les chrétiens qui les ont fait venir en 1976..
"Si tu veux vaincre un peuple, oublie son histoire" : portant ce slogan, les étudiants des Kataeb et du PNL se sont manifestés samedi à la place Ryad el-Solh au centre-ville de Beyrouth.
Les protestations portent notamment sur l'affaire controversée du livre commun d'histoire pour le curriculum scolaire libanais.
Toutefois, un clash a éclaté entre les manifestants et les FSI enregistrant jusqu'à l'heure 4 blessés des Forces de sécurité.
Le manuel d’histoire en cours d’élaboration, sous l’égide d’une commission ministérielle dirigée par le Premier ministre Nagib Mikati, a été dénoncé par certains responsables chrétiens, parmi lesquels les députés Nadim et Samy Gemayel, qui reprochent à ce projet son caractère partial et son approche "idéologique".
Pour sa part, le député des Kataëb , Samy Gemayel avait brandi, le 28 février dernier, la menace d’une "désobéissance scolaire" massive si le manuel était approuvé par le Conseil des ministres.
"L’approche retenue (par la commission ministérielle en charge du manuel d’histoire) choisit arbitrairement les événements et utilise une terminologie parfois frauduleuse", avait dénoncé Samy Gemayel se demandant comment un manuel d’histoire du Liban pouvait, par exemple, ignorer celle de la communauté arménienne dans le pays.
"Le plus grave, c’est la mise à l’écart du combat mené par une grande fraction des Libanais et de leurs martyrs tombés pour la défense du Liban. Cela est une ligne rouge. Il est inacceptable que l’on parle uniquement d’une fraction comme si ceux qui sont tombés chez les autres avaient succombé à un accident de la route", avait-il également martelé.
Il faut dire que Sami Gemayel fait réference à la présence syrienne et palestinienne dans les années 70 au Liban, l'estimant comme une occupation étrangère du pays, et que les miliciens du parti des Kataëb et des forces chrétiennes à l'époque sont des martyrs qui sont tombés durant la guerre civile libanaise, dans le cadre de ce qu'il appele la résistance libanaise!
Sachant que ce sont les chrétiens qui avaient demandé aux Syriens de venir dans le pays en 1976,quant à la présence palestinienne , elle était légalisé par les communiqués ministeriels de gouvernements libanais successifs!
Commentant cette polémique, les évêques maronites avaient affirmé, le 7 mars dernier, que cette affaire devrait faire l’objet d’un consensus national. "Soit l’histoire du Liban est unifiée, soit on entame un nouveau projet de partition", indiquait le communiqué publiée à l'issue de la réunion.
Selon certains médias, les heurts auraient éclaté lorsque les manifestants ont tenté d'introduire un van équipé de hauts parleurs sur les lieux de la manifestations.