... et une salle d’opérations qui supervisent toutes sortes d’opérations contre la Syrie
Le Hezbollah a accusé l’ambassade américaine au Liban d’être un nid d’espionnage à travers lequel des officiers américains supervisent les infiltrations, l’armement et les opérations contre la Syrie.
« L’ambassadrice des Etats-Unis s’attelle à semer la zizanie et l’incitation confessionnelle » a accusé cheikh Nabil Kaouk, le vice-président du Conseil exécutif du Hezbollah lors d’une cérémonie organisée au sud-Liban.
Et d’ajouter : « pire encore, des officiers américains supervisent à partir de l’ambassade les opérations d’infiltration, d’armement et d’attaques en Syrie. L’ambassade américaine au Liban est un nid d’espionnage et une salle d’opérations militaires contre la Syrie ».
Cheikh Kaouk a également accusé les forces de la coalition du 14 mars d’être impliquées dans ces opérations. La raison en est selon lui que « leur convoitise pour le pouvoir qu’ils veulent reprendre en main a tout pris, même si c’était sur les cadavres du peuple syrien ».
Le responsable du Hezbollah a également fustigé chez ces forces « leur complexe à l’encontre des Etats-Unis et leur soumission aux prescription de l’ambassadrice américaine, alors que les Etats-Unis vivent leurs pires jours ».
« Les États-Unis ne dirigent plus le monde. il fut question dans un premier temps qu’Obama compte les jours restants de Bachar el-Assad alors que la presse américaine est en train de dire que ce sont les jours d’Obama qui lui sont escomptés avant qu’il ne quitte le pouvoir tandis que Bachar reste », a-t-il martelé.
Ces propos concordent avec de nouvelles révélations médiatiques américaines confirmant les informations sur l’implication d’officiers américains et français dans les batailles menées dans le quartier de Baba Amr à Homs.
Diffusant une séquence des informations sur la chaine américaine CNN, la chaine iranienne arabophone AlAlam constate qu’un ancien officier des Forces spéciales américaines Tim Crockett faisait partie d’une délégation de cette chaine et durant laquelle il signale avoir été présent lorsque fut photographié le bombardement de l’oléoduc qui transporte le mazout et qui a provoqué un incendie immense dans la région.
Plusieurs medias et sites internet ont fait état de l’arrestation en Syrie de 19 officiers français qui auraient porte mains forte aux insurgés. Les autorités françaises n’ont ni confirmé ni démenti ces informations.