La Chine refuse toute intervention militaire en Syrie .. et pour le dossier palestinien , appuie un Etat palestinien dans les frontières de 1967

Dans le contexte du printemps arabe, toute tentative d'outrepasser les résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu est inacceptable, a déclaré lundi à New York le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous nous intéressons aujourd'hui (…) à l'aspect international du printemps arabe. A mon avis, nous pouvons déjà en tirer quelques conclusions. Quels que soient les objectifs fixés (…), ils ne peuvent être atteins ni par l'induction en erreur de la communauté internationale, ni par la violation des résolutions de l'Onu", a-t-il déclaré de la tribune du Conseil de sécurité.

Selon le chef de la diplomatie russe, le fait d'outrepasser les résolutions porte préjudice à l'autorité et à la réputation du Conseil de sécurité de l'Onu.

"Cela concerne l'Otan qui s'est engagé à assurer une zone d'exclusion aérienne en Libye, mais qui sur le terrain a procédé à des bombardements intensifs. Il est regrettable que les informations sur les victimes civiles de ces raids ne soient toujours pas examinées", a poursuivi le ministre.

Ce dernier est persuadé que "toute ingérence militaire étrangère augmente le risque de voir  proliférer des armes illicites et, par conséquent, crée un risque de déstabilisation régionale".

Pour sa part , la Chine refuse toute intervention militaire en Syrie mais n'a pas d'"intérêts particuliers" à défendre dans ce dossier, a souligné lundi son ambassadeur auprès de l'ONU Li Baodong lors d'un débat au Conseil de sécurité de l'ONU.
  
La Chine entendait justifier ainsi les deux vetos qu'elle a opposés à des résolutions du Conseil sur la Syrie.
  
L'ambassadeur chinois a aussi annoncé une aide humanitaire de 2 millions de dollars pour la Syrie qui sera distribuée par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
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Aucune partie extérieure ne doit mener d'intervention militaire en Syrie ni pousser à un changement de régime", a-t-il réaffirmé.
 
"La Chine n'a pas d'intérêts particuliers à défendre dans le dossier syrien", a-t-il expliqué. "Nous ne favorisons aucun camp en particulier".
  
La Chine "respecte la souveraineté de la Syrie et ses choix", a-t-il ajouté.
  
Pékin veut "des consultations complètes avec toutes les parties sur une base d'égalité", a conclu l'ambassadeur.

Pour ce qui est du dossier palestinien, la Chine a affirmé son soutien pour un Etat palestinien dans les frontières de 1976, quant à la Russie, le chef de la diplomatie Serguey Lavrov a déclaré  que le Quartette des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient doit tenir des réunions régulières afin de relancer les négociations palestino-israéliens.