Une nouvelle enquête TNS Sofres contredit celle de l’Ifop donnant Sarkozy devant Hollande au premier tour. Qui croire ?
Mardi matin, un sondage Ifop-Fiducial pour Europe un, Paris Match et Public Sénat faisait sensation en plaçant Nicolas Sarkozy devant François Hollande au premier tour de l'élection présidentielle, une enquête publiée quelques heures plus tard donne des résultats... opposés.
Selon ce dernier sondage TNS Sofres-Sopra Group réalisé pour i>Télé, Nicolas Sarkozy rassemblerait 26 % (- 2 points) des suffrages au premier tour de l'élection présidentielle contre le taux stabe de 30 % pour François Hollande. Au second tour de l'élection, François Hollande l'emporterait sur son adversaire UMP avec 58 % des suffrages.
Mais dans l'enquête Ifop publiée mardi matin, le président est crédité de 28,5 % contre 27 % à son rival socialiste. Au second tour, François Hollande l'emporterait là aussi toujours haut la main avec 54,5 % contre 45,5 % pour Sarkozy.
Invité à commenter la publication de ces sondages, François Bayrou a dénoncé une "guerre des sondeurs ridicule", mardi après-midi. "C'est une guerre des sondages d'un institut proche de l'un contre un institut proche de l'autre. Tout cela est ridicule et dévalorisant pour la vie politique", a-t-il déclaré, ajoutant : "On se fiche de nous !".
Selon lui, "les deux grands candidats, entre guillemets, s'arrangent pour faire les enquêtes exactement au bon moment, avec des résultats fantasmagoriques". François Bayrou s'est indigné du fait que l'effervescence créée par ces sondages contribue à la bipolarisation du débat, évoquant une "intoxication". "On passe à côté des grands sujets du pays", a-t-il critiqué, citant notamment les questions du "chômage", de "la dette" et de "l'appauvrissement" du pays.
Source: Le Point