Les restrictions de l’entité sionistes sont responsables du déficit palestinien.
Les difficultés budgétaires chroniques traversées par l'Autorité palestinienne en raison des restrictions israéliennes et de la baisse de l'aide internationale "mettent en péril les gains" enregistrés ces dernières années, prévient la Banque mondiale.
Dans un rapport publié jeudi, avant une réunion des pays donateurs le 21 mars à Bruxelles, la BM a appelé l'entité sioniste à prendre "des actions concrètes", en appliquant en particulier un accord sur "l'évasion fiscale" palestinienne, la levée des restrictions de l'occupant, et que "les donateurs augmentent leur soutien à l'Autorité palestinienne pour permettre aux services de base de continuer à fonctionner".
Le budget palestinien pour 2012, encore en préparation, "devrait comporter un déficit d'environ 1,1 milliard de dollars US ", indique-t-elle.
En conséquence, la Banque mondiale insiste sur l'application par « Israël » d'un accord conclu entre les ministères des Finances palestinien et israélien, qui "pourrait substantiellement réduire l'évasion fiscale", dans des proportions encore impossibles à évaluer, mais qui est "susceptible de contribuer à diminuer le manque prévu dans l'aide extérieure de plus de 15%".
La croissance pour 2011 devrait atteindre 9,5%, en grande partie grâce au rétablissement de l'économie de Gaza, en croissance de 25%, contre environ 5,8 en Cisjordanie, selon elle.
Mais "la croissance restera hautement dépendante de l'aide tant que le secteur privé palestinien n'aura pas d'espace pour se développer", ce qui implique avant tout une levée des restrictions israéliennes", souligne la BM.