.. l’oposition a haussé le ton comme jamais auparavant, le combat est engagé jusqu’au bout..
A l’occasion du premier anniversaire de l’occupation saoudienne du Bahreïn, des foules de masses populaires venues des quatre coins du pays, sont descendues dans les rues pour participer à la marche de protestation contre la présence des forces saoudiennes dans le pays.
Les manifestants ont scandé des slogans contre le régime des alKhalifa et ont appelé les députés à démissionner.
Les organisateurs de cette journée de protestation avaient annoncé que dix marches se sont lancées à partir de dix régions du pays !
Pour marquer cet anniversaire, de jeunes militants ont tenté de gagner la place de la perle, symbole de la contestation, mais en vain.
Ils ont été dispersés à coups de grenades lacrymogènes, de bombes assourdissantes mais également de balles en caoutchouc. Les affrontements entre protestataires et forces de l’ordre auraient fait une centaine de blessés dans tout le Royaume.
Selon le chaîne satéllitaire iranienne arabophone alAlam, citant des sources locales, " les milices du régime ont pratiqué plusieurs violations, tabassant les manifestants pacifiques au visage et à la tête, provoquant une dizaine de blessés dans un état critique"!
Le secrétaire général de l'Association de l'entente nationale islamique , Cheikh Ali Salman, a affirmé dans un discours au ton défiant que « les Bahreïnis sont désormais plus forts et plus déterminés qu’il y a un an », ajoutant « ce qui a été que le rapport Bassiouni a rapporté est une honte et un déshonneur pour le régime bahreïni ».
Cheikh Salman a réitéré la nécessité « de garder la révolution pacifique, malgré la répression sévère du régime », appelant « à l'unité pour renverser la dictature et à la création de nouveaux moyens de protestation ».
Il a également appelé le Premier ministre bahreïni à démissionner du pouvoir.
Pour ce qui est de la présence des forces saoudiennes à Bahreïn, il a indiqué qu’ « elle a conduit à la détérioration de la situation », appelant « l'Arabie saoudite à résoudre la crise et non à l’exacerber », ajoutant que la « preuve que la présence de forces saoudiennes à Bahreïn était une erreur est la réticence des autres pays dans le Conseil de coopération à faire de même »!
Il a rappelé que « même le gouvernement de Manama a refusé de prendre la décision d'adhérer dans une Union avec l'Arabie saoudite, sans une consultation populaire avant ».
Pour sa part, Ayatollah Cheikh Isaa Qassem, a déclaré lors de son sermon du Vendredi, que « les Bahreïnis ne reculerons point et compte aller jusqu’au bout de leurs exigences, peu importe la façon dont le régime poursuivra ses méthodes répressives..
Et d’ajouter « que les rassemblements de ce mois-ci ont porté un message réfutant au discours du régime qui a prétendu que l'opposition bahreïnie ne représente que quelques-uns.. »
A noter, que selon des experts juridiques " les forces d'occupation saoudiennes sont responsables de crimes et abus commiss contre le peuple bahreïni".
En vertu de la Quatrième Convention de Genève, le régime saoudien est responsable devant la justice internationale au casoù ses troupes ont violé la Convention de Genève.