L’armée libanaise a arrêté le chef de la bande de kidnappeurs à la Békaa et son collaborateur.
Quelques jours après le démantèlement d’un réseau takfiri qui planifiait d’attaquer l’école militaire et l’une des bases importantes de l’armée libanaise, et quelques heures après l’arrestation par l’armée de l’un des kidnappeurs des sept Estoniens près d’Ersal (Békaa), un nouvel exploit est venu s’ajouter à la liste des réalisations de l’armée.
Il s’agit cette fois de l’arrestation de l’auteur des opérations d’enlèvements à la Békaa, Mohammad Fayad Ismaïl et de son partenaire Saad elAli. Ils ont été arrêtés dans le village d’alQasr, à la frontière libano-syrienne après une semaine de détection et de poursuite menée par l’armée libanaise.
Ismaïl dirigeait une bande de kidnappeurs qui terrorisaient les civils et extorquaient des rançons. L’an dernier, dix enlèvements ont eu lieu dans cette région, dont quatre seulement en mois de février. Ils menaçaient et agressaient également des militaires. Le détenu Ismaïl est également accusé de trafic de drogues entre le Liban et la Turquie, et de trafic d’armes vers la Syrie.
Le Courant du Futur prend la défense du réseau takfiri :
Alors que l’armée libanaise resserre l’étau aux entrées du camp d’Ein elHelwé pour arrêter le cerveau du réseau takfiri Abou Mohammad Tawfic Taha et ses autres membres, le député du Courant du Futur Khaled Daher a qualifié de « grand mensonge » les allégations sur la présence d’un tel réseau!
Il est même allé jusqu’à menacer de descendre dans les rues, au nom des députés du Futur au Nord du pays.
Une source sécuritaire s’exprimant à Assafir s’est dit « étonnée de voir certains politiciens prendre la défense de terroristes ayant fait des aveux sur leur crimes, sans oublier de parler des poursuites et de la détection des appels téléphoniques qui ont conduit à dévoiler les membres de ce réseau ».
Cette même source a fustigé certaines parties qui ont considéré les membres du réseau takfiri comme des opprimés, anticipant ainsi le verdict judiciaire qui doit être prononcé à la base des aveux et des témoignages des personnes arrêtées.
Source: Assafir