Dans ses Mémoires, il est clair que le rais déchu tente de désinculper des charges qui portent contre lui en les adossant à ses collaborateurs: ministres aux gouvernements et membres de son parti !
Le président égyptien déchu Hosni Moubarak a révélé que les Etats-Unis lui ont donné 72 heures pour faire avorter la révolution égyptienne qui a eu raison de son règne.
Dans le cadre de ses mémoires dont quelques extraits sont publiés dans le journal égyptien « Rose al-Youssef », il est écrit que Moubarak voit des cauchemars durant ses nuits comme « s’il était poursuivi par le sang des martyrs ».
Et Moubarak de poursuivre : « j’ai perdu le contrôle du pouvoir durant la révolution, et c’était le ministre de l’intérieur Habib al-Adely, qui était le véritable président de la république », dans une tentative de se désinculper de la responsabilité de la mort des manifestants tués durant la révolution égyptienne.
Et d’ajouter que le fils de Moubarak, Ala, répugnait Al-Adley et demandait toujours à sa mère de ne pas traiter avec lui.
Dans une tentative de se désinculper de l’accusation de corruption qui pèse sur son règne, l’ex-rais d’Égypte a signifié que 90% de ses ministres étaient corrompus parce qu’il les a choisis ainsi pour garantir leur fidélité à sa personne. Il a aussi incombé aux membres de son parti « Le Congrès national » d’avoir faussé les élections, assurant que son fils a refusé sa proposition de lui succéder menaçant même d’immigrer.
Par ailleurs, Moubarak rapporte avoir refusé une proposition israélienne de sortir d’Égypte, et une autre saoudienne de fuit a bord d’un avion saoudien qui l’a attendu à Charm e-cheikh pour l’emmener à la base de Tabbouk en Arabie saoudite.