Après une longue expérience dans les renseignements et la sécurité, Michelle Dion qui dirige le centre de Rafic Hariri pour le MO, financé par son fils, Bahaa, l’a introduit à l’AIPAC!!

A peine  6 mois après sa création, le Centre de recherches de Rafic Hariri pour le Moyen-Orient (financé par son fils aîné Bahaa Hariri) a participé à la conférence annuelle de  l'AIPAC, l’un des plus importants rendez-vous américain de soutien  pour  Israël et ses politiques.

Et donc, grâce à Bahaa, le nom  de Rafic Hariri est désormais associé aux grands criminels de guerre de la région,  Benjamin Netanyahu et Shimon Peres.

Pis encore...

La directrice du Centre,  Michelle Dion, a choisi de participer à une séance de discussion sur l’avenir de l’Egypte et de la région avec le  général israélien Michael  Herzog.

Dion  n'a pas assisté à la conférence en sa qualité personnelle, mais en tant que directeur du centre de Rafic Hariri pour le  Moyen-Orient, ainsi mentionné dans le programme de la conférence sur son site Internet.

Or, ce centre fait parti des dix programmes qui relèvent du conseil de l’Atlantique (ou The Atlantic Council) : une association visant à renforcer la coopération de l'Atlantique et la sécurité internationale, et qui à l’occasion de son  cinquantième anniversaire, réitère son intérêt pour «l'avenir de l'OTAN, la stabilité financière, la sécurité énergétique et la lutte contre l'extrémisme et la violence».

Le Centre de Rafic Hariri est l’un des représentants  de ladite  association au  Moyen-Orient, aux côtés d’autres centres qui la  représentent en Afrique, et en Asie (et dont aucun ne porte le nom d’une personne sauf.. celle de Hariri)!!

Et bien  que « The Atlantic Council » organise des conférences sur «la diplomatie américaine en Iran» , «le stratégies de défense du monde», «les nouveaux défis pour l'OTAN» , «les problèmes énergétiques et les marchés financiers mondiaux», de son côté le Centre de Rafic Hariri s’intéresse  dans  le cas des pays arabes au Moyen- Orient et en Afrique du Nord, qui connaissent des périodes de transition tels que le Yémen, la Libye, le Bahreïn, l'Égypte et la Tunisie.

Une rapide lecture sur  le contenu de la plupart de ces réunions montre bien que l’idée principale retransmise est de protéger et sauvegarder les intérêts américains et ceux de l'Atlantique :sécuritaires, financiers et politiques de ces pays ...

A titre d’exemple,  la dernière table ronde organisée par le centre de Rafic Hariri portait sur  «la situation économique dans les pays en transition et les initiatives des États-Unis dans le commerce et l'investissement», d'autres ont discuté du  «soutien militaire et de la coopération de l'Atlantique en Libye, la Tunisie, l'Egypte», ou encore  «la main de l'Iran en Orient » ...

A la plupart de ces réunions, ont participé , des fonctionnaires du gouvernement des États-Unis, des économistes, des experts en développement, en sécurité ou militaires, comme a indiqué le site du centre.

Quand à la directrice du centre, Michelle Dion, il faut savoir qu’elle a travaillé dans le bureau des services de renseignement de recherche du Département d'Etat américain, puis dans le bureau des  affaires du Moyen-Orient à la Maison Blanche.

Elle a  également participé à des «missions spéciales» au  Conseil national de sécurité, pour travailler à l'ambassade américaine au Caire et au Consulat Général US à Jérusalem occupée.

Et enfin avant d’atterrir au centre de Rafic Hariri, elle a occupé  le poste de chercheur principal au  Centre  Cunningham pour la paix internationale.

Ainsi, après une longue expérience dans les renseignements et la sécurité, Michelle Dion dirige la gestion du centre de Rafic Hariri pour le MO, financé par son fils, Bahaa, Michelle Dion introduit le centre à l’AIPAC sans aucune objection de la famille Hariri !!

 

 

Sources: alAkhbar, traduit de l'arabe par l'équipe du site , article écrit par Sabah Ayyoub