26-11-2024 08:32 AM Jerusalem Timing

Première commission d’enquête internationale sur les colonies sionistes

Première commission d’enquête internationale sur les colonies sionistes

Les Israéliens ont taxé le Conseil des droits de l’homme d’hypocrisie.

Pour la première fois de son histoire, le Conseil des droits de l’homme aux Nations Unies a approuvé la formation de la première commission d’enquête internationale indépendante sur les répercussions des colonies israéliennes sur les territoires palestiniens, dont la partie Est de la ville sainte d’alQods.

répression des familles de détenus palestiniens

Malgré la contestation américaine sur cette initiative, le Conseil des droits de l’homme basé à Genève a adopté à une majorité de 36 voix et 10 voix d’abstention, dont l’Italie et la France, la résolution en question. Seuls les Etats-Unis ont voté contre.

La résolution stipule l’envoi « d’une commission d’enquête internationale indépendante sur l’impact de la construction des colonies sur les droits civiques, politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple palestinien ».

Le représentant du Pakistan au Conseil a souligné que  « les colonies israéliennes empêchent la solution à deux Etats ». Le représentant américain a de son côté rappelé que « la position américaine sur les colonies est claire et inchangée ». Mais il a indiqué que les négociations indirectes sont la seule solution disponible.

Pour les Israéliens, la résolution est « injustifiée et non constructive », accusant le conseil de verser de l’huile sur le feu.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié la résolution du Conseil d’hypocrite.

« Ce conseil, à majorité anti-israélienne, est hypocrite et doit avoir honte. Il a adopté 91 résolutions, dont 39 concernent Israël, 3 sur la Syrie et une seule sur l’Iran. Il suffit d’entendre le représentant syrien prêcher sur les droits de l’homme pour réaliser à quel point ce conseil est loin de la réalité », a-t-il dit.

Grève de la faim de détenus palestiniens:

Sur un autre plan, le ministère des détenus palestiniens a indiqué dans un rapport que le nombre de détenus en grève de la faim a atteint les 25 personnes, ajoutant que ce nombre augmentera.

Selon ce rapport, les grévistes de la faim se divisent en trois catégories : la première proteste contre la détention administrative, à l’instar de la détenue Hana Chalabi, en grève de la faim depuis 36 jours, la deuxième observe une grève en solidarité avec Chalabi et les détenus administratifs, alors que la troisième catégorie revendique qu’elle soit reconnue en tant que prisonniers de guerre.

Certains grévistes ont entamé leur 24ème jour de la grève, comme Thaër Halahla et Bilal Dyab, emprisonnés au Néguev.

Le directeur du département juridique au club des prisonniers, l’avocat Jawad Boulos, a déclaré que l’état de santé de Hana Chalabi est critique, évoquant un ralentissement de ses battements cardiaques à la base de rapports médicaux, et précisant que son poids a atteint les 55 kg.

Attaque sioniste contre les détenus à Jalbouh

Par ailleurs, le club des prisonniers a révélé que « d’importantes forces de l’occupation et de la police ont pris d’assaut la prison israélienne de Jalbouh, ont attaqué les prisonniers, et les ont obligés à passer des tests d’ADN. 15 Palestiniens ont été blessés dans l’attaque.

Attaque sioniste contre les parents des détenus à Ofer:

Les familles des détenus palestiniens n’ont pas échappé non plus aux exactions sionistes. Lors d’un sit-in  organisé devant la prison d’Ofer à l’ouest de Ramallah, les soldats de l’occupation ont réprimé les manifestants, lancé des bombes à gaz en leur direction et tiré des balles réelles pour les disperser.

Des dizaines de parents de détenus ont appelé la communauté internationale à faire une pression réelle sur les autorités de l’occupation pour cesser leurs agissements répressifs contre les détenus.

Source: Assafir.