Le PKK a menacé de transformer les régions kurdes peuplées en zone de guerre...
Plus la situation en Syrie évolue et plus le fossé se creuse entre ceux qui sont avec Damas et ceux qui sont contre.
Ainsi, entre la Turquie et le PKK, les mises en garde de part et d’autres se sont multipliés ces derniers jours sur fond d’une intervention militaire en Syrie.
Du côté turc, il semblerait que la mission de l’envoyé de l'Organisation des Nations Unies et de la Ligue arabe , Kofi Annan, fasse l’objet de tentatives de sabotages, notamment via le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, dont se prépare à accueillir la conférence international des "amis de la Syrie" à Istanbul le premier Avril prochain pour rmettre en question l'efficacité de traiter avec le régime syrien, affirmant qu’ « une telle chose va à l’encontre de la logique et de l'histoire».
"Un plan d'action international est nécessaire pour mettre fin à la tragédie humaine en Syrie", avait déclaré Davutoglu à Vienne, où il a rencontré son homologue autrichien Michael Spindelegger, avant une réunion européenne des ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles, à laquelle il participera.
« Nous continuons de penser que la Syrie joue la montre et nous devons faire quelque chose pour mettre fin à cette violence. Pour que cette tragédie humaine cesse, nous devons agir ensemble, » a poursuivi le chef de la diplomatie turque, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse.
Pour sa part, le PKK a menacé de transformer les régions kurdes peuplées en zone de guerre, si les forces turques pénètrent en Syrie, alors que Moscou a annoncé qu'elle souhaiterait rencontrer Annan, avant de se rendre à Pékin.
A Téhéran, un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast, a déclaré que «l'Iran soutient tout projet qui ne viole pas la souveraineté syrienne».
Il a ajouté que «ce projet devra répondre aux exigences du peuple syrien et assurer la mise en œuvre des réformes annoncées par le président syrien (Bachar el-Assad) et établir la sécurité et la stabilité dans ce pays en ouvrant la voie à un dialogue national». Il a souligné la «nécessité d'adopter un choix politique visant à remédier à la situation actuelle en Syrie et d'éviter toute précipitation impliquant une intervention».