20 autres prisonniers sont également en grève de la faim.
Amnesty International a demandé vendredi à l'entité sioniste d'inculper ou de relâcher "immédiatement" une Palestinienne, en grève de la faim depuis 37 jours pour protester contre sa détention sans jugement et qui "risque de mourir".
"Amnesty International a appelé maintes fois les autorités israéliennes à relâcher Hanaa Chalabi et les autres Palestiniens maintenus en détention administrative, à moins qu'ils ne soient promptement inculpés et jugés conformément aux normes judiciaires internationales", a indiqué l'organisation.
Amnesty cite un rapport établi lundi par l'ONG Médecins pour les droits de l'Homme-Israël (PHR-Israël) précisant qu'Hanaa Chalabi a perdu 14 kilos depuis son arrestation, que son état de santé s'est sérieusement dégradé et qu'elle"risque la mort".
Plus de 4.700 Palestiniens sont détenus par Israël, la plupart pour des motifs de sécurité, selon les dernières statistiques du ministère palestinien des Prisonniers. Parmi eux, 320 se trouvent en détention administrative.
Selon la porte-parole de l'administration pénitentiaire israélienne, "vingt de ces prisonniers poursuivent actuellement une grève de la faim" pour protester contre leur détention administrative.
Héritée de l'arsenal juridique du Mandat britannique sur la Palestine, la détention administrative permet de détenir un suspect sans jugement pendant des périodes allant jusqu'à six mois, indéfiniment renouvelables.