29-11-2024 12:54 AM Jerusalem Timing

"Israël" envisage de ne plus coopérer avec le Conseil des droits de l’Homme

De plus, les autorités israéliennes envisagent diverses sanctions contre l’Autorité palestinienne.

Le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a indiqué dimanche que « son pays envisageait de cesser de coopérer avec le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU ».

Avigdor liberman

Ce Conseil a provoqué la colère d'Israël après avoir donné jeudi son feu vert à la mise sur pied de la première mission d'enquête internationale indépendante sur les conséquences des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés y compris la partie Est de la ville sainte occupée d’alQods.

"Cet organisme hypocrite n'a rien à voir avec les droits de l'Homme. Son parti pris et son manque d'objectivité sont évidents, et nous n'avons aucune raison de coopérer avec lui", a affirmé Lieberman à la radio publique qui l'interrogeait à Singapour.

"Nous ne serons pas acteurs dans ce théâtre de l'absurde, car 70% des décisions de ce Conseil sont hostiles à Israël. Nous envisageons de demander aux pays libres, comme les Etats-Unis, de s'en retirer", a-t-il ajouté.

Israël ne fait pas partie de ce Conseil, mais a le droit de s'y exprimer dans certaines conditions. Il ne peut ni voter ni présenter de motions.  

Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon a lui aussi affirmé à la radio qu’Israël n'avait aucune raison de continuer à coopérer avec un organisme hypocrite et adepte du double langage, dont la vocation est de nous salir".

Ayalon lui a reproché de "s'occuper de problèmes politiques, qui ne sont pas de son ressort", ajoutant qu'"il ne faudrait pas permettre aux membres du Conseil d'entrer en Israël".

Ayalon a par ailleurs averti l'Autorité palestinienne qu'elle ne pouvait "pas coopérer avec l'Etat d'Israël, tout en luttant contre lui dans les instances internationales".

Selon la radio, les autorités israéliennes envisagent diverses sanctions contre l'Autorité palestinienne qui a salué comme une "victoire" l'initiative du Conseil des droits de l'Homme.