Malgré cet acte xénophobe, le tueur est toujours en liberté!
Des milliers d’Américains se sont rassemblés samedi à Washington pour appeler à ce que justice soit faite après le meurtre d’un jeune noir américain, connu pour Trayvon Martini, tué par un homme blanc de Floride alors qu’il rentrait à sa maison.
Les manifestants, dont la majorité est des afro-américains, se sont rassemblés à deux rues de la Maison Blanche, brandissant des banderoles sur lesquelles était inscrit : « Trayvon est mon fils aussi ».
Activiste des droits civiques, Debk Gregory, 80 ans, a revendiqué au nom des manifestants que « toute la vérité soit établie », ajoutant : « Nous devons aller au cœur de cette affaire avec le bureau des investigations fédérales (FBI) ».
Le 26 février 2012, alors qu'il rentrait chez lui après avoir acheté des sucreries, Trayvon Martin, 17 ans, a été abattu par George Zimmerman, un Blanc de 28 ans, qui effectuait des rondes de surveillance dans son quartier.
Pour justifier son geste, George Zimmerman a dit qu'il avait été attaqué, invoquant la légitime défense.
Il est actuellement en liberté. Mais les circonstances de cette affaire qui enflamme la Floride restent floues et l'enquête de la police locale fait l'objet de vives critiques.
Le président Barack Obama, lui-même, est intervenu, déclarant: «si j'avais un fils, il ressemblerait à Trayvon» et demandé que la lumière soit faite.
Le ministère américain de la Justice, le procureur du district central de Floride et le FBI ont ouvert une enquête. Un grand jury (chambre d'accusation) doit se réunir le 10 avril pour décider si les charges sont suffisantes pour poursuivre George Zimmerman.
Depuis la mort du jeune Noir, les Zimmerman sont partis.
Des documents judiciaires exhumés par la presse révèlent en revanche qu'en 2002 et 2006, George Zimmerman avait été accusé de violence domestique.
Le Seminole State College, une université locale, a révélé vendredi qu'il y était inscrit depuis 2003 et a annoncé sa radiation.
Source: AFP, alAlam, le matin