La pénurie d’électricité menacent la vie de milliers de malades dans les hôpitaux.
L'Autorité de l'énergie de Gaza, a annoncé dimanche un nouvel arrêt de l'unique centrale électrique de la bande de Gaza, le carburant livré vendredi s'étant épuisé.
"La centrale électrique s'est de nouveau arrêtée ce matin après avoir fonctionné deux jours avec du carburant israélien fourni en quantités limitées vendredi dernier", a annoncé l'Autorité de l'énergie dans un communiqué.
Le ministre de la Santé du gouvernement Hamas, Bassem Naïm, a pour sa part affirmé lors d'une conférence de presse que les coupures d'électricité menaçaient la vie "de milliers de malades dans les hôpitaux".
"50% de nos ambulances et véhicules sont immobilisés", a-t-il dit. "Nous sommes en permanence dans la crainte de coupures d'électricité", a-t-il ajouté, citant le cas d'une opération à cœur ouvert qui était en cours lorsque lecourant a coupé, alors que le générateur a mis 17 minutes pour démarrer.
Les autorités d’occupation avaient livré vendredi, à la suite d'une médiation égyptienne, du diesel à la bande de Gaza pour alimenter l'unique centrale électrique de ce territoire palestinien.
Faute de carburant, cette centrale qui fournit près du tiers de l'électricité du territoire palestinien ne fonctionne que par intermittence et très partiellement, ce qui provoque de longues coupures de courant.
Ces coupures "atteignent jusqu'à 18 heures par jour", a souligné vendredi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), déplorant "les graves conséquences humanitaires sur les foyers palestiniens".
Depuis 2011, la centrale est approvisionnée par les tunnels entre Rafah et l'Egypte en carburant égyptien.
Le Hamas a lié le manque de carburant à un complot régional contre Gaza. L'entité sioniste, les Etats-Unis, L'autorité palestinienne et certains pays Arabes y sont impliqués, selon le Hamas.