Des avocats à Bahreïn se sont plaints auprès de la Cour de plusieurs cas de torture infligés à leurs clients.

Des séquences vidéo diffusées récemment sur les sites de socialisation montrent le fils du roi bahreïni et le commandant de la garde royale, cheikh Nasser ben Hamad AlKhalifa, diriger la répression dans l’île de Setra.

Des activistes bahreïnis ont assuré que certains fils du roi se chargent de torturer les détenus et sont responsables des sévices contre les activistes de l’opposition. Les fils du roi Khaled et Nasser ainsi que des membres de la famille royale sont impliqués dans les tortures à l’encontre du peuple bahreïni.

Les forces de l’ordre du régime des Khalifa avaient réprimé une marche dans l’île de Setra, pour protester contre l’organisation de la course de Formula 1 dans le pays le mois prochain, au moment où des martyrs tombent chaque jour sur tout le territoire bahreïni. 

Des centaines de membres de la police anti-émeute ont lancé des bombes à gaz sur les manifestants, qui ont scandé des slogans hostiles au roi Hamad ben Issa, revendiquant des réformes et la libération des prisonniers. 

La semaine de lutte contre l’occupant saoudien à Bahreïn

La coalition du 14 février poursuit les activités de la semaine de lutte contre l’occupant saoudien. Elle a appelé à des marches populaires à travers le royaume à l’occasion de l’anniversaire du martyre Issa Qambar, exécuté par le régime en 1996. 

Par ailleurs, les forces de sécurité ont réprimé plusieurs marches de solidarité avec l’activiste détenu Abdel Hadi Khawaja, en grève de la faim pour le 46ème jour consécutif sous le slogan « liberté ou martyre ». Des informations de presse font état de la dégradation de son état de santé.

Les forces du régime ont lancé des bombes à gaz toxique dans les quartiers résidentiels. Plusieurs civils ont été asphyxiés.
Khawaja a été condamné à la prison à vie pour son rôle dans l’éclatement des marches populaires revendiquant la démocratie et les réformes.

Sur un autre plan, des avocats à Bahreïn se sont plaints auprès de la Cour de plusieurs cas de torture infligés à leurs clients, dont les 7 personnes accusées d'avoir tué deux policiers et qui avaient appelé à une commission médicale neutre pour les consulter. 

Le journal « alWassat » a rapporté dimanche que les avocats ont demandé lors des audiences de la Cour d’examiner plusieurs cas sur l'exposition de leurs clients à la torture.

L'un des sept accusés, Ali Sankiss, n’a pas été emmené devant la justice à cause des blessures subies dans la jambe à la suite des séances de torture. Le comité de défense a revendiqué la libération des accusés.

Source: alAlam