Ces actes de sabotage peuvent ralentir le programme nucléaire iranien, selon lui.
Un responsable israélien a déclaré que les sanctions internationales ainsi que les actes de sabotage qui visent l’Iran peuvent ralentir son programme nucléaire.
Selon le vice-premier ministre israélien Moshé Yaalon, les pourparlers prévus le mois prochain entre l’Iran et les pays du Groupe « 5+1 » montreront « si les sanctions sont efficaces ou si les Iraniens poursuivent leurs efforts vers le renforcement de leurs capacités nucléaires militaires ».
Toutefois, réagissant à une question de la radio militaire israélienne sur une éventuelle frappe contre l'Iran menée par le gouvernement de Netanyahu d’ici quelques semaines, Yaalon a dit : « Non, nous devons étudier cette affaire. Le programme nucléaire iranien n’est pas figé. Des fois il progresse et des fois il recule. Tout se passe là-bas : des explosions, des virus électroniques et beaucoup d'autres choses ».
Sanctions américaines contre des compagnies iraniennes
Les Etats-Unis ont imposé de nouvelles sanctions sur des institutions et des personnalités entretenant des liens avec l’Iran. Le Trésor américain a indiqué mardi avoir inscrit une compagnie de fret aérien iranienne sur sa liste noire des personnes physiques ou morales "soutenant le terrorisme".
Le département du Trésor a publié un communiqué annonçant que la compagnie Yas Air avait été ajoutée à cette liste en remplacement de Pars Air, l'ancien nom de cette compagnie aérienne de fret que le Conseil de sécurité des Nations unies avait identifiée en 2007 comme étant contrôlée par les Gardiens de la révolution iraniens, la force d'élite de la République islamique d'Iran.
Un décret présidentiel de 2001 gèle les éventuels avoirs que les personnes physiques ou morales figurant sur cette liste pourraient détenir aux Etats-Unis et prévoit la même sanction pour toutes celles, quelle que soit leur nationalité, qui leur seraient associées ou les soutiendraient d'une manière ou d'une autre.
Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung avait rapporté en août 2011 que les autorités turques avaient intercepté cinq mois plus tôt à bord d'un avion de Yas Air une cargaison d'armes à destination de la Syrie, en violation des sanctions de l'ONU interdisant à Téhéran d'exporter du matériel militaire.
Le Trésor indique par ailleurs avoir ajouté à sa même liste noire la société iranienne Behineh Trading, qu'il accuse d'être liée à l'expédition d'une cargaison d'armes saisies au Nigeria en octobre 2010.
Les sanctions concernent également des responsables à « la force d’alQods » iranienne, Ismaïl Ghani, Sayed Ali Akbar Tabatabaï et Hussein Aghjani, accusés d’avoir acheminé des armes au Moyen Orient et en Afrique.
D’un autre côté, des rapports parus récemment indiquent que l’Afrique du Sud, l’un des plus grands pays commerciaux du continent noir, n’a pas importé du pétrole iranien en janvier dernier.
Selon les données du ministère du commerce et de l’industrie américain, l’Afrique du Sud a importé des produits iraniens estimés à 806 mille et 200 dollars, par rapport à 290 millions de dollars en janvier 2010, sans inclure le pétrole.
Par contre, ce pays africain a augmenté ses importations du pétrole des pays du Golfe, tels le Qatar, l’Arabie Saoudite et le Koweït.
Source: assafir, l'Orient le jour