25-11-2024 04:13 AM Jerusalem Timing

Maliki s’en prend au Qatar et à l’Arabie : le régime syrien ne tombera pas

Maliki s’en prend au Qatar et à l’Arabie : le régime syrien ne tombera pas

« Celui qui pense que le régime syrien s’effondrera sous la menace des armes a tort", a affirmé Maliki.

 Le Premier ministre irakien Nouri elMaliki a fustigé tous ceux qui appellent à la chute du régime syrien par la force, considérant que « le devoir des Arabes est d’étouffer le feu de la crise parce que ses répercussions toucheront l’Irak, le Liban, la Jordanie, la Palestine et toute la région, ainsi que les pays qui adoptent une position dure sur cette question ».

Nouri Maliki

Lors d’une conférence de presse tenue à Bagdad, Maliki a exprimé ses craintes face aux appels de certains régimes arabes, en allusion au Qatar et à l’Arabie Saoudite, à armer l’opposition syrienne. « Ces appels entrainent la région dans une guerre sectaire à long terme, et nous dénonçons et condamnons ces appels », a-t-il dit.

Rappelant que l’initiative irakienne a reçu l’aval des dirigeants arabes et donc elle peut être adoptée en cas d’échec de la mission de Kofi Annan, le responsable irakien a réitéré que son pays était en faveur d’une solution pacifique de la crise syrienne.

« Celui qui pense que le régime syrien s’effondrera sous la menace des armes a tort. Le régime syrien ne s’effondrera pas et pourquoi va-t-il s’effondrer ? », s’est-il demandé.

Et d’ajouter : « Nous rejetons tout armement ou tout renversement du régime par la force, parce que le recours à de telles options provoquera une crise dans toute la région. La situation en Syrie est anormale et ne ressemble pas aux autres pays ayant connu des révolutions. La Syrie a besoin de solutions de nature différente à ce qu’on a vu ailleurs ».

« Deux pays ont appelé à armer l’opposition syrienne pour enflammer la région. Nous sommes contre l’armement de l’opposition syrienne et contre toute intervention extérieure en Syrie. Nous devons travailler sur une initiative complète et ne pas se contenter des demi-solutions. Nous voulons que tout le monde se résigne face aux résultats de vote. La crise syrienne nécessite de comprendre ses dimensions et ses répercussions. La Syrie influence et est influencée par les pays frontaliers. Tout appel au recours à la force n’entrainera pas la chute du régime », a-t-il insisté.
   

source: assafir