Une grande famille palestinienne n’a plus droit à sa terre, à ses biens alors que le monde des médias palestiniens se voit une fois de plus refuser son droit de parole.
L'entité sioniste poursuit impunément sa politique de spoliation des droits palestinien, la judaïsation d'Al Qods n'étant un secret pour personne.
Lundi, la Cour suprême d'Israël a rejeté l'appel de la famille Husseini, l'une des plus grandes familles palestiniennes, qui tentait d'empêcher un projet de colonisation sur un site lui appartenant depuis des générations à Al Qods occupée, a-t-on appris de source judiciaire.
Mona Husseini, une descendante de Hadj Amine al-Husseini, Grand mufti de Jérusalem dans les années 1930, avait plaidé que la vente de l'Hôtel Shepherd --l'ancienne résidence de son aïeul-- à l'homme d'affaires juif américain Irving Moskowitz était illégale et voulait en conséquence obtenir son annulation.
En 2009, le conseil de la municipalité israélienne de Jérusalem avait donné son feu vert à la démolition de l'ancien Hôtel Shepherd, bâtiment historique situé à Cheikh Jarrah, au coeur du secteur oriental à majorité palestinienne de la Ville sainte.
Puis en Mars 2011, le conseil municipal avait autorisé la construction sur ce site d'une vingtaine de logements de luxe au profit des colons.
Parallèlement, la police israélienne a fermé lundi, le jour de son lancement, un réseau de média palestinien radiotélévisé et sur internet appartenant à l'Université Al-Quds à Jérusalem-Est occupée, a-t-on appris de sources concordantes.
"Nous comptions lancer aujourd'hui +Houna Al-Quds+ un réseau multimédia en ligne centré sur Jérusalem, à partir de notre siège à Aqbat al-Khaldiyé dans la Vieille ville", a déclaré le
rédacteur en chef Mohammad Abou Arqoub, précisant que l'événement devait avoir lieu simultanément à Jérusalem et à Ramallah via le réseau Skype.
Mais quelques minutes avant le début des émissions, des dizaines de policiers israéliens sont entrés dans le bâtiment, ont fermé les portes des bureaux et montré un ordre d'interdiction en hébreu signé par le ministre israélien de la Sécurité intérieure au motif qu'il s'agissait d'une activité de l'Autorité palestinienne, a-t-il expliqué, ajoutant que deux responsables de l'Université Al-Quds ont été arrêtés.
Dans un communiqué l'Université « condamne cette action qui viole les principes et les accords protégeant la liberté d'expression, la liberté académique et celle de la presse", et rappelle que c'est la deuxième fois en un peu plus d'un mois qu'Israël ferme un de ses média.
En effet, le 29 Février dernier, l'armée israélienne a fermé à Ramallah (Cisjordanie) deux télévisions locales, dont la chaîne éducative Quds.