Accusé de soutien aux terrorisme, Hachémi cherche à attiser les haines inter religieuses
Le vice-président irakien Tarek al-Hachémi va rentrer en Irak à l'issue d'une tournée arabe, a assuré jeudi son bureau, démentant l'annonce par un responsable saoudien qu'il allait s'installer provisoirement dans le royaume.
M. Hachémi "va quitter l'Arabie saoudite samedi pour poursuivre sa tournée dans la région", a affirmé à l'AFP Medhat Abou Abdallah, directeur du bureau de presse de M. Hachémi.
"Nous démentons les informations" selon lesquelles il va s'installer en Arabie saoudite, a-t-il ajouté.
Selon un communiqué mis en ligne sur le site internet de M. Hachémi, ce dernier est déterminé "à revenir au pays à l'issue de sa tournée arabe".
Un responsable saoudien ayant requis l'anonymat avait auparavant déclaré à l'AFP que M. Hachémi, accusé de terrorisme et sous le coup d'un mandat d'arrêt, allait rester "pour le moment" en Arabie saoudite.
"M. Hachémi va demeurer pour le moment en Arabie saoudite", a déclaré le responsable, n'écartant pas la possibilité que le vice-président sunnite reste dans le royaume "jusqu'au départ par la voie démocratique" du Premier ministre chiite.
Hachémi se trouve depuis mercredi en Arabie saoudite, où il a rencontré le ministre des Affaires étrangères Saoud al-Fayçal. Il était arrivé dimanche au Qatar en provenance de la région autonome du Kurdistan irakien, où il s'est réfugié depuis le 19 décembre et l'annonce qu'un mandat d'arrêt avait été émis contre lui.
Dans une interview accordée à la chaîne qatarie al-Jazeera, il a accusé M. Maliki de viser systématiquement les sunnites en Irak et de soutenir le régime syrien pour des raisons confessionnelles.