A la base de ces informations diffusées par des rapports américains, on est en droit de se demander comment les éléments du Hezbollah sont laissés en liberté, sachant que ce parti figure sur la liste des organisations terroristes.
Des services de renseignements américains supposent la présence d’un réseau du Hezbollah sur le territoire américain et en particulier à New York, a écrit le quotidien israélien Yediot Aharonot. Selon le journal, l’administration américaine accorde une grande importance à ce soi-disant réseau de crainte de ses ripostes en cas d’attaque contre l’Iran.
Il serait formé de plusieurs centaines d’activistes, de milliers de partisans, de collecteurs de fonds, et d’énergies opérationnelles. Selon des sources du renseignement américain, une éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes pourrait à amener le Hezbollah à changer de stratégies et à entrer en action aux Etats-Unis.
Citant une source américaine, l’agence Reuters rapporte que la police de New York pense que près de 200-300 personnes qui y vivent sont des partisans du Hezbollah et que 10 à 20 d’entre eux ont des liens de parenté avec des dirigeants du Hezbollah et des combattants qui sont tombés en martyre.
Selon le rapport, la police de New York détient des informations très précises selon lesquelles des éléments du Hezbollah aux Etats-Unis sont liés à des bases situées dans des localités du sud- Liban, en l’occurrence Bint Jbeil, Yanoune, et Yater et que certains d’entre eux ont subi des entrainements militaires au Liban.
Le député républicain Peter King, et chef de la commission de sécurité intérieure du parlement américain avait prétendu le mois dernier que des enquêtes ont conclu de la présence « de centaines de terroristes d’Iran et du Hezbollah aux Etats-Unis ». Interrogé par la Reuters, les sources sécuritaires américaines avaient alors signifié que la menace était réelle, mais il n’est pas clair si elle est immédiate.
Des rapports rédigés par des parties américaines (??) ont prétendu que « des diplomates de la délégation iranienne des Nations Unies ainsi que des hommes qui semblent être des membres du Hezbollah ont été vus alors qu’ils étaient en train de surveiller des sites sensibles à l’instar des métros, des ponts de Manhattan, des réacteurs nucléaires électriques, et des tunnels locaux ».
Un rapport publié depuis deux semaines qu’une enquête a été menée auprès de 13 personnes liées à Téhéran qui étaient en train de prendre des photos de sites touristiques.
Des sources américaines ont assuré que le Hezbollah évite la confrontation directe avec les Etats-Unis depuis les opérations perpétrées dans les années 80, et qui avaient pris pour cible l’ambassade des Etats-Unis et la bases des Marines au Liban. Selon ces sources, le Hezbollah, baptisé par les membres des services de renseignements américains l’équipe A, (Team-A) vu qu’il est plus performant qu’Al-Qaida, ne voudrait pas pour le moment compromettre ses opérations de collecte des fonds. Mais une attaque contre l’Iran, pourrait très bien l’amener à changer de stratégie, basée actuellement sur la surveillance et la collecte de fonds d’Amérique du nord, pour déclencher des attaques contre le territoire américain, disent des sources américaines pour Reuters.
Traduit du site Arabs 48