Mais il va tenter de le cacher, pour tromper l’opinion publique égyptienne sur ses véritables positions.
La candidature du chef des renseignements égyptiens Omar Sleïmane élections égyptiennes présidentielles semble satisfaire de nombreux dirigeants israéliens, dont la plupart tente de le cacher pour induire en erreur l’électorat égyptien.
« Omar Sleïmane est bon pour Israël », a dit l’ancien ministre de la sécurité israélien Benjamin Ben-Eliezer pour la radio militaire israélienne.
Cette dernière avait dans un premier temps rapporté des propos du ministre Sylvain Shalom qui avait dit : « Sleïmane est capable de faire cesser l’arrivée des armements au Sinaï et dans la bande de Gaza ».
Dimanche, Shalom avait signalé que la candidature de cet ancien homme de main sécuritaire du raïs déchu Hosni Moubarak est « une transformation positive ».
La radio israélienne avait également rappelé que Sleïmane avait été à plusieurs reprises le médiateur entre les Israéliens et les Palestiniens. Elle s’est dit s’attend à ce que l’ancien Premier ministre Ahmad Chafik qui s’est également porté candidat sera contraint de se retirer pour permettre à Sleïmane de l’emporter le mois de mai prochain.
Pour sa part, le quotidien israélien Yediot Aharonot a tenu à signaler que « le général Sleïmane était un des plus fidèles du président déchu Hosni Moubarak et son bras droit ». Il révèle aussi que lorsqu’il occupait le poste de chef des renseignements égyptiens, il était connu en Israël comme étant « un officier et un gentleman ».
Quant à la journaliste Samdar Peri, connue pour ses liens étroits avec l’institution militaire et d’intelligence, elle a mis en garde contre le fait de louer Sleïmane car ceci lui portera grief : « il faut éviter de dire n’importe quel mot qui puisse être un plus ,..., le fait de dire qu’il est bien en Israël, sera considéré en Égypte comme si Israël œuvre en faveur de Sleïmane » , a-t-elle écrit, dans son article intitulé "Le président égyptien prochain" .